Chaise anthropométrique
Légende :
Chaise anthropométrique en bois dotée dune tige métallique réglable en hauteur avec appui-tête en acier.
Genre : Image
Type : Objet
Producteur : cliché Denis Gliksman
Source : © Centre de détention d’Eysses, salle de mémoire Droits réservés
Détails techniques :
Hauteur totale : 94,5 cm - Hauteur de l’assise : 45 cm. Largeur : 25 cm. Profondeur : 28,5 cm.
Date document : Février 2009
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Villeneuve-sur-Lot
Analyse média
Cette chaise est conservée dans la salle de mémoire du centre de détention d’Eysses, espace consacré à l’histoire de la Centrale de l’abbaye bénédictine à nos jours. Cette chaise en bois aux dimensions conventionnelles était destinée à la réalisation des photos d’anthropométrie judiciaire. La tige métallique et le support qui y est fixé servent à maintenir bien droite la nuque du suspect.
Auteur : Fabrice Bourrée
Contexte historique
L’identification par signalements anthropométriques ou « anthropométrie judiciaire » est un système inventé par Alphonse Bertillon dans les années 1870, ayant pour objectif de lutter contre la récidive.
Il se compose d’une collection de fiches individuelles associant souvent une photographie à diverses longueurs osseuses relevées dans un ordre uniforme : la taille, puis la longueur et la largeur de la tête, la longueur du médius gauche, du pied gauche, l’envergure (longueur avec bras en croix), mensurations et couleur de l’iris gauche. A ces caractéristiques sont ajoutés des signes particuliers. Toutes les fiches anthropométriques sont ensuite classées en groupes et sous-groupes permettant de repérer un éventuel récidiviste.
Le système fut généralisé à partir de 1880 dans toutes les prisons où furent envoyés des instruments de mesure spéciaux et les instructions pour l’appliquer : table, tabouret, toise, compas de proportion, tablette et encreur pour prise d'empreintes digitales… Ces fiches individuelles n’ont plus été établies après 1970.
La chaise anthropométrique, invention de Bertillon, est utilisée pour le signalement descriptif de l’individu par la prise de photographies de face et de profil.
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Sites internet de l’ENAP et du Ministère de l’intérieur.