Georges Beauché

Légende :

Photographie extraite de sa fiche de membre du Comité national de la FNDIRP.

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Archives FNDIRP Libre de droits

Détails techniques :

Photographie noir-et-blanc

Date document : Années 1980

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Villeneuve-sur-Lot

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Georges Beauché est né le 22 février 1913 à Bruz (Ille-et-Vilaine). Fils d'un artisan menuisier domicilié à Saint-Nazaire (Loire inférieure) dans les années 1930, Georges Beauché apprend le métier de menuisier dans l'atelier paternel. Après avoir obtenu le CAP, travaillant en région parisienne, il adhère à la CGT et au Parti communiste. Marié en août 1935 à La Seyne (Var) avec la fille d'un ancien forgeron, Il entre comme ouvrier charpentier aux Forges et chantiers de la Méditerranée et participe au comité de grève en 1936. Mobilisé au début de la guerre, Beauché, après sa démobilisation, reprend son travail et participe aux activités clandestines des communistes. Il effectue la liaison entre le Parti et les jeunes. Arrêté le 29 janvier 1941, à la Prison maritime de Toulon, il se lie d'amitié avec Pierre Guillain de Bénouville, emprisonné comme lui. Il est condamné, le 22 octobre 1941, par le Tribunal maritime à cinq ans de travaux forcés. En 1943, envoyé au centre de séjour surveillé de Saint-Sulpice-la-Pointe puis à la centrale d'Eysses. Il y réalise de nombreux portraits de co-détenus. Beauché est ensuite déporté à Dachau jusqu'en avril 1945. Divorcé en 1954, Beauché se remariae en novembre 1954 à La Seyne où il habite quartier Saint-Jean. Après avoir réussi, en 1946, le concours de professeur technique adjoint de menuiserie au collège technique, devenu collège d'enseignement technique Cisson de Toulon (Var), il est promu chef d'atelier en 1948. Il milite alors dans le syndicat national de l'enseignement technique et professionnel CGT dont il est un des dirigeants dans le département. En congé de longue durée depuis 1966, il part à la retraite pour invalidité en novembre 1969. Beauché milite dans les rangs du Parti communiste à La Seyne. Membre actif de la section locale et du bureau départemental de la FNIDRP, il en assure le secrétariat général pendant quinze ans. Il prend part notamment à la réalisation d'expositions itinérantes sur la Résistance, la déportation et à l'animation du bulletin trimestriel Fidélité et Union. Devenu président départemental à la mort d'André Gauthier en 1983, membre du comité national de la FNIDRP, il participe à la création de la mission académique de formation du personnel de l'Éducation nationale consacrée à la formation des enseignants pour l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Depuis les années 1970, Beauché préside le comité seynois de coordination des organisations d'anciens combattants, de victimes de la guerre et de résistants. Il fait aussi partie des amicales d'Eysses, de Dachau et du conseil d'administration de l'Union départementale des anciens combattants. 
Georges Beauché est décédé le 30 janvier 1997 à Nans-les-Pins (Var). Son nom fut donné à une artère de la ville, le 27 janvier 1998.  


Sources : Jacques Girault, "Georges Yves Beauché" sur le site internet Maitron en ligne.