L'état-major du Groupement tactique Langlade
Légende :
A la droite du colonel de Langlade, le commandant Henri Verdier, son chef d'état-major, dans le parc de Sunderlandwick Hall, 11 juillet 1944
Genre : Image
Source : © Collection J.C. Galvez via http://12rcahistorique.canalblog.com/ Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : 11 juillet 1944
Lieu : Angleterre
Contexte historique
Nommé chef d'Etat-major du groupement tactique Langlade de la 2e DB à Temara au Maroc en novembre 1943, Henri Verdier débarque en France, dans le Cotentin, le 2 août 1944 et participe à la campagne de Normandie du 7 au 22 août et notamment aux combats du Mans, d'Alençon et de la forêt d'Ecouves.
Le 25 août à l'Arc de Triomphe, au cours de la libération de Paris, le commandant Verdier est blessé à la cuisse droite, par éclat de grenade, par un officier allemand qui venait d'être fait prisonnier. Il participe ensuite à la campagne des Vosges. A Dompaire, en septembre 1944, il, fait la preuve de ses qualités de chef et dirige pendant cinq heures la défense de Ville-sut-Illon en réunissant les éléments épars de réserve et rebutant les forces de contre-attaque allemandes. Le 1er novembre 1944, à nouveau blessé au mollet droit, par une mine, à Ogéviller en Meurthe-et-Moselle, il prend néanmoins le commandement du sous-groupement dont le chef a été mis hors de combat, assurant la réussite de l'opération engagée. Henri Verdier prend part ensuite à la libération de Strasbourg le 23 novembre 1944.
Promu lieutenant-colonel le 25 janvier 1945, il prend le commandement du Groupement Tactique Langlade, en remplacement de son chef affecté à un autre commandement, et le conduit devant Royan et dans la presqu'île d'Arvert pendant les journées du 14 au 18 avril 1945. En quelques heures, il opère la jonction avec les avant-gardes de la Division Olivier à la Tremblade. Il termine la guerre en Allemagne en avril et mai 1945, allant jusqu'à Berchtesgaden.