Aérodrome de Valence - Chabeuil - La Trésorerie
Légende :
Chabeuil est un chef-lieu de canton à l’est de la plaine de Valence. Entre Chabeuil et Valence se trouve le terrain d’aviation de la Trésorerie, le plus important de la Drôme, souvent dénommé aérodrome de Valence bien qu’il soit sur la commune de Chabeuil.
Genre : Carte
Type : Carte
Producteur : Christophe Clavel d'après Alain Coustaury
Source : © AERI Droits réservés
Détails techniques :
Carte couleur format numérique.
Date document : 2006
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Valence-sur-Rhône
Contexte historique
Événements signalés au sujet du terrain d'aviation de la Trésorerie, terrain très utilisé par la Luftwaffe notamment pour mener des actions de mitraillage et de bombardement en Drôme et en Ardèche :
26/07/1943 : À 4 h 50, à l'aérodrome, le soldat allemand de la Luftwaffe Hubert Strunk, 19 ans, est tué lors d'un raid de la RAF.
Décembre 1943 : Le groupe 2 du Chantier de jeunesse de Saint-Jean-en-Royans est affecté à Chabeuil dans les locaux de la maison de retraite de Nazareth. À la suite de la menace d'envoyer tous les jeunes gens des Chantiers de jeunesse au STO, ils avaient accepté de travailler aux aérodromes et à l'entretien des voies ferrées.
31/05/1944 : Afin d'interdire aux maquisards du Vercors l'accès du terrain d'aviation, les Allemands font sauter la route entre Vachère et Chabeuil.
20/06/1944 : Télégramme de SPOC n° 594 : "L'Hermine" redemande le bombardement de l'aérodrome de Chabeuil et du petit bois au sud-ouest de V44 Partone.
01/07/1944 : Après la réception d'un nouveau message du 29 juin, le général Cochet fera remettre au général Caffey, le 1er juillet à 16h, une note manuscrite rappelant ses demandes de bombardement du terrain de Chabeuil en date des 27, 29 et 30 juin.
04/07/1944 : Télégramme de "Réfraction" n°1 : "Ai raison croire attaque majeure projetée, donc demande bombardement d'urgence du terrain d'aviation de Chabeuil, je dis Chabeuil où se trouve plus que 100 avions".
Télégramme de "Argentin" n°95 : "Nous attendons nouvelles attaques par terre et air. Avons demandé Alger bombardement aérodrome Chabeuil, je dis Chabeuil". ("Argentin" = Montefusco).
Télégramme n°97 d'"Argentin" : "Je demande bombardement aérodrome Chabeuil. Attaque aérodrome par troupes Vercors sous commandement Hervieux en préparation "Roger"".
17/07/1944 : Lettre de Koenig, commandant supérieur des FFI au général Bedell Smith, chef du SHAEF : "À plusieurs reprises s'est posé le problème de donner aux FFI l'appui de l'aviation alliée. Aucune solution satisfaisante n'a pu être trouvée soit parfois à cause de l'imprécision des objectifs proposés, soit le plus souvent à cause de l'absence d'une organisation adéquate permettant d'obtenir l'intervention de l'aviation rapidement pour que son intérêt subsiste. Je vous citerai comme exemple le fait que le bombardement du terrain d'aviation de Chabeuil (Drôme) d'où partent les avions allemands qui soutiennent les troupes opérant à terre contre les maquis du massif du Vercors n'a pu être encore effectuée bien que déjà demandé à trois reprises différentes. [...] au cas où ces décisions n'interviendraient pas immédiatement, j'ai l'honneur de demander que soit au moins prescrit dans le plus bref délai le bombardement des aérodromes de Chabeuil et d'Ambérieu".
24/07/1944 : Lettre du SHAEF, signée major général Bull, à Koenig : "[...] an attack on Chabeuil Airfield is now being planed by headquarters Mediterranean Allied Air forces. [...] Amberieu airfield has been rejected as a target [...]". ("une attaque sur l'aérodrome de Chabeuil est maintenant en train d'être planifiée par l'état-major des forces alliées de l'air en Méditerranée [...] l'aérodrome d'Ambérieu a été rejeté comme cible").
24/07/1944 : À 11 h 29, 70 avions américains volant à 3 000 mètres déversent 3 000 kg de bombes de 10 kg. Une bombe sur cinq n'explose pas. Elles ne détruisent aucun avion de Chabeuil mais tuent une cinquantaine de Français à Chabeuil, Malissard et Valence ; on compte 27 morts, 56 blessés, 10 immeubles détruits ou endommagés.
25/07/1944 : Dans la nuit. Deux cent bombes sont lâchées sur Chabeuil au cours d'un deuxième bombardement et provoquent des dégâts importants sur l'aérodrome et ses annexes, de nombreux blessés mais pas de morts.
26/07/1944 : Alors que le Vercors agonise, les comptes-rendus d'opérations allemands signalent l'aide précieuse que leurs aviateurs leur apportent. "La Luftwaffe participe avec succès à la progression des groupes de combat...". En fin de journée, les chasseurs bombardiers américains frappent à l'aérodrome. 27 Thunderbolt du 79ème groupe basé en Méditerranée mitraillent par surprise le terrain à 16 heures détruisant dix JU88, un JU87, un DO217, un HE111, et endommagent un JU87, trois DO217, deux JU52 et un gros planeur. Les chasseurs mitraillent également des wagons citerne et des wagons de marchandise en stationnement sur la ligne Valence-Romans vers Saint-Marcel-lès-Valence. Quatre wagons s'enflamment et une vingtaine sont détruits. Trois batteries de Flak sont réduites au silence.
27/07/1944 : Un rapport au commandant "Noir" sur les dégâts sur le terrain de la Trésorerie indique que sept avions allemands seraient hors d'usage, ce qui minore le bilan de la veille.
31/07/1944 : Des JU88 du III/KG26, équipés chacun de deux torpilles de 1 500 kg, décollent de Chabeuil pour attaquer un convoi maritime allié. Au cours de l'attaque, six des appareils du groupe sont abattus. Les JU rentrent sur Istres, puis sur Valence le lendemain.
06/08/1944 : À 10 h 45, 43 P38 Lightning du 14eFg, couverts par 48 autres P38 du 1erFg, attaquent en piqué les terrains d'Orange Plan-de-Dieu et de Valence. Ils y lâchent onze tonnes de bombes à fragmentation de 20 livres. Cinq appareils allemands sont détruits à Valence.
10/08/1944 : Rapport de l'agent Laboite : "Le camp d'aviation est toujours praticable. Il s'y trouve une vingtaine d'appareils. Les munitions ont été enlevées et dirigées sur Chateauneuf-d'Isère et Les trois Buches où elles ont été enterrées".
13/08/1944 : 35 Chasseurs P38 Lightning du 14°BFg attaquent le terrain de Valence-Chabeuil sur lequel deux JU88 sont détruits. Une station radar dans le secteur subit le même sort.
13/08/1944 : La compagnie "Wap" est survolée par des avions états-uniens qui leur lancent des tracts auxquels elle répond par des fanions et drapeaux. Les hommes de "Wap" sont persuadés qu'ils font partie du dispositif de débarquement et qu'ils vont se poser à Chabeuil.
15/08/1944 : À la nuit tombante vers 20 h 45, des JU88 du III/KG26 partis de Valence surprennent les troupes alliés débarquées sur les plages de Provence.
Bombardement (150 bombes de 250 kg) du terrain de la Trésorerie vers 23 h 30, par 51 Wellington anglais précédés de sept Halifax qui illuminent l'objectif. Un mort, un blessé léger, un immeuble endommagé.
17/08/1944 : Mitraillage par douze Thunderbolt français du groupe Dauphiné du terrain de Chabeuil. Avions détruits au sol : un DO217, cinq JU88.
18/08/1944 : 18 Hellcat britanniques viennent attaquer le terrain de Chabeuil, détruisant un HE111 et endommageant un JU52.
22/08/1944 : Un pilote de JU88 raconte dans quelles conditions il abandonne Valence. "Nous étions à nouveau en état d'alerte, mais cette fois pour rentrer en Allemagne. Au sud de la base, les chars nous tiraient dessus. Il était cinq heures du matin. Ils s'approchaient de plus en plus et la Flak devait tirer pour assurer nos arrières". Ils se rendent à Memmingen.
Les Allemands évacuent le terrain d'aviation après avoir fait sauter le dépôt de munitions.
24/08/1944 : "Legrand" implante son PC dans les locaux de la base.
Auteur : équipe AERD
Sources : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERI-AERD, 2007.
Le croquis met en évidence l'extension de l'aérodrome de Valence-Chabeuil-la Trésorerie pendant le conflit de 1939 à 1945.
Alain Coustaury ©
Témoigages concerant l'aérodrome de Valence-ChabeuilTémoignages sur l'occupation allemande concernant l'aérodrome de Valence-Chabeuil. Il semblerait qu'il y ait une confusion de date à propos de l'opération aéroportée sur Vassieux. Ce n'est que le 23 juillet 1944 que le train de planeurs aurait décollé de cet aérodrome et non le 21 juillet.
ADD 132 J 27
Quartier de GachetVue aérienne du bois de Gachet à l'est de l'aérodrome. Possède encore des traces de merlon.
Collection Alain Coustaury ©
Gachet, vestiges de merlonsVestiges de merlons qui protégeaient le parc à munitions de l'aérodrome.
collection Alain Coustaury ©
Plateau de Billard au sud-ouest de l'aérodrome"Plateau" de Billard ; terrasse fluviale dominant, au sud-ouest l'aérodrome de Valence. Lieu d'installation d'une puissante DCA ; actuellement, toujours terrain militaire. Au loin, à l'est, retombée méridionale du Vercors et relief du Diois septentrional.
Collection Alain Coustaury
Châteauneuf-sur-IsèreVue sur la vallée de l'Isère et le barrage de dérivation qui alimente la centrale de Beaumont-Monteux. On distingue bien sur le flanc de la colline l'entrée des cavités ayant fourni une pierre de construction molassique, puis siège de champignonnières. Pendant la guerre servaient de lieu de stockage et d'entretien pour les avions de Valence.
Collection Alain Coustaury
Carrière de Châteauneuf-sur-IsèreSaignées dans la paroi de molasse pour récupérer l'eau d'infiltration qui rendait malsaine la carrière où était stocké le matériel aéronautique de l'aérodrome de Valence. Au moment où la photo a été prise (2006), la carrière constituait une cave de vieillissement d'une grande maison de vins de Tain L'Hermitage.
Collection Alain Coustaury ©
Châteauneuf-sur-Isère, bunkerOuvrage qui protégeait l'entrée des carrières de stockage et d'entretien du matériel aéronautique.
Collection Alain Coustaury ©
Châteauneuf-sur-IsèreEntrées des carrières de pierre utilisées ensuite comme champignonnières ; pendant la guerre les Allemands y entreposèrent du matériel aéronautique.Collection Alain Coustaury Saignées d'écoulement dans les carrièresAfin d'éliminer l'eau qui suintait sur les parois, les Allemands creusèrent des saignées d'évacuation.
Collection Alain Coustaury Potez 63 11
Avion de reconnaissance basé momentanément sur l'aérodrome de Valence-Chabeuil en 1940. Type d'avion utilisé par Antoine de Saint-Exupéry.
Collection Major
Fuselage de DFS 230Restauration d'un fuselage de DFS 230 par l'association "Les ailes anciennes" de Dugny-Le Bourget. Ce fuselage a été récupéré à Vassieux. Il sera exposé au musée de l'air et de l'espace du Bourget
. Le DFS 230 est le planeur allemand qui a été utilisé dans toutes les opérations aéroportées de la Wehrmacht.
Collection Alain Coustaury
Occupation allemande de l'aérodromeCliché de mauvaise qualité montrant des planeurs DFS 230 à gauche et Hs 126 remorqueurs à droite pendant l'occupation du terrain en 1943.collection JC Mathevet Henschel 126
Henschel 126 abattu le 23 juin 1940 près de Beaumont-Monteux. Cet avion de reconnaissance et d'observation servait aussi pour remorquer les planeurs DFS 230.
Collection Servien Hélène, née Dorée ©
Remorquage par He 111 ZCliché médiocre montrant un remorquage double de Gotha 242 par un He 111 Z . La conduite du vol en groupe était sportive...
Sources : X
Heinkel 111 ZLe Heinkel 111 Z "Zwilling" résulte de la modification du He 111. On a réuni deux fuselages en ajoutant un élément portant un moteur. On obtient un appareil pentamoteurs utilisé pour remorquer les planeurs lourds du type Gotha G 242 ou Messerschmitt 321 "Gigant". Il pouvait remorquer 2 Gotha 242. Selon les témoignages, ce type de remorqueur aurait été vu à Valence.
Collection Alain Coustaury
Fieseler Fi 156Lent, disgracieux mais terriblement efficace, le Fi 156 "Storch" était le redouté "mouchard" qui permettait d'observer et de repérer les mouvements des Résistants du Vercors. Utilisé sur tous les champs de bataille comme apparei de liaison, il fut construit en France sous l'occupation allemande. Après la guerre, il reprit du service en Indochine et en Algérie. Il termina sa carrière comme remorqueur de planeurs de plaisance
collection Alain Coustaury
Fieseler Fi 156Fieseler "Storch" ; au milieu d'avions anciens, La Ferté-Alais, 2012Collection Alain Coustaury Fieseler Fi 156"Storch", Fi 156, le "mouchard" tant redouté par les Résistants du Vercors ; photographié lors d'un rassemblement d'avions anciens sur l'aérodrome de Montélimar-Ancône, occupé en 1943-1944.
Fiesele Fi 156"Storch" lors d'une exposition d'avions anciens sur l'aérodrome de Montélimar-Ancône devant un Beechcraft 18, bimoteur qui aurait pu se poser sur le terrain "Taille-crayon" préparé par la Résistance en Vassieux-en-Vercors.
B 24 B17
Photo spectaculaire montrant les deux bombardiers les plus employés par l'USAAF. Le B 24 "Liberator" survole un B 17 "forteresse volante". Le B 24 moins connu que le B 17 fut plus construit que ce dernier. Ils ne furent supplantés à la fin du conflit que par le B 29 (qui pouvait porter une bombe atomique)
Cliché X
P 51 MustangAvion à long rayon d'action, chasseur-bombardier, le Mustang apparut en Europe pendant le conflit. Il assura la protection des escadres de bombardiers. Chasseur-bombardier, il attaqua aussi des cibles au sol, notamment des aérodromes. Quelques P 51 furent momentanément basés à Valence. Appareii en état de vol, photographié à La Ferté-Alais en 2012.
Collection Alain Coustaury
SupermarineChasseur devenu légendaire. A eu de multiples versions. Plusieurs escadrilles se posèrent à Valence et aussi à Montélimar-Ancône. Photo prise à La Ferté-Alais en 2012.
Collection Alain Coustaury
SupermarineLa photo met bien en évidence l'aile elliptique qui donne au "Spitfire" ses qualités de vitesse et de manoeuvrabilité.
Collection Alain Coustaury ©
Lockheed P 38 "Lightning"Bimoteur de grande reconnaissance stratégique. Il fut utilisé pour photographier les installations allemandes. C'est à bord de ce type d'appareil que disparut Antoine de Saint-Exupéry. Photographié à La Ferté-Alais en 2012.
Collection Alain Coustaury ©
De Havilland "Mosquito"Entre autres utilisations, le "Mosquito" (tout en bois) était un avion de reconnaissance et de photographie. Il profitait de sa vitesse pour échapper à la chasse allemande. Était aussi utilisé comme marqueur de cible lors des bombardements. Photo réalisée à la Ferté-Alais en 2012
Collection Alain Coustaury
De Havilland DH 98le De Havilland "Mosquito" fait partie des avions légendaires de la guerre 1939-1945. Mis en service en 1941. Sa construction en contreplaqué et balsa, étonnante à cette époque où on utilisait surtout l'aluminium, lui conférait, grâce à ses moteurs Rolls-Royce de 1500 ch, des performances remarquables. Il dépassait les 600km/h. Il fut utilisé jusqu'en 1956.
Collection Alain Coustaury ©
Junkers Ju 52"Tante Ju" pour les Allemands, "tante Annie" pour les Britanniques, ce trimoteur en "tôle ondulée" fut de toutes les campagnes de la Luftwaffe. Était présent à Valence, s'est posé à Vassieux en juillet 1944. Fut construit également en France, "Toucan", participa aux opérations d'Indochine et d'Algérie. Conçu en 1931, entra en service en 1932, un des avions qui marqua l'histoire de l'aviation, comme le DC 3 "Dakota". Photo prise à La Ferté-Alais en 2012.
Collection Alain Coustaury ©
Ju 52Trimoteur Ju 52 ; appareil restauré par EADS , Le Bourget 2011 ; association JB Salis, La Ferté-AlaisCollection Alain Coustaury Junkers Ju 52Le Ju 52 a retrouvé sa fonction première de transport de passagers civils. Cet appareil utilisé par une compagnie helvétique transporte des touristes. On remarque la taille de l'appareil, son fuselage, ses ailes en tôle "ondulée" ; La Ferté-Alais, 2012
Collection Alain Coustaury Douglas DC 3 - C 47 - Dakota
Son premier vol date de 1935. A été construit à plus de 10 000 exemplaires. L'avion de transport par excellence de l'avant-guerre, de la guerre et de l'immédiate après-guerre. Est devenu un avion légendaire. Plusieurs dizaines volent encore de nos jours. Photo prise à Vassieux en mai 2005 lors d'une manifestation pour honorer les OG (groupes opérationnels parachutés sur le Vercors)
Collection Alain Coustaury ©
Ju 52, DC 3Côte à côte, 2 avions mythiques ; ont transporté sous tous les cieux matériel et hommes, civils et militaires. Plusieurs dizaines de DC 3 sont encore utilisés de nos jours. Photo prise à La ferté-Alais en 2012
Collection Alain Coustaury ©
Junkers Ju 52Le Ju 52, un des premiers avions de transport civil dans les années précédant la guerre de 1939-1945, comme le DC 3 ; salon aéronautique du Bourget 2011 ; le diamètre du fuselage du Ju 52 est inférieur à celui d'un réacteur de l'A 380 ..Stèle à l'entrée de la base du GAMSTAT
La stèle rappelle que trois jours après la libération officielle de la Drôme, une unité de parachutistes français a occupé l'aérodrome abandonné quelques jours auparavant par les Allemands.
Collection Alain Coustaury ©
Plaque de la stèleLa plaque rappelle la date d'arrivée de l'unité, ses combats et le nombre de soldats morts lors de ces dernièrs
Collection Alain Coustaury ©
Plaque du groupeTout de suite après le départ des Allemands, le groupe de transport "Touraine" a occupé l'aérodrome et a convoyé matérie et hommes en direction des lieux de combats. Il est équipé d'avions étatsuniens Douglas DC 3, C47, surtout connu sous sa dénomination britannique "Dakota"
Collection Alain Coustaury