Raymond Crozier
Genre : Image
Type : Photo
Producteur : Inconnu
Source : © Archives communales de Montélimar Droits réservés
Détails techniques :
Photographie argentique.
Date document : Sans date
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Montélimar
Analyse média
Photo de Raymond Crozier à son bureau. Président du Comité de libération de Montélimar à la charnière de 1944-1945, puis maire de la ville jusqu’en 1948.
Auteurs : Claude Seyve
Contexte historique
Raymond Crozier est né en 1904 au Teil (Ardèche). Il fait des études en section « Arts et Métiers » à l’école supérieure d’Aubenas. Il est ensuite employé en qualité de dessinateur, à Saint-Amour dans le Jura puis à Lyon. Il effectue son service militaire en 1925-1926, au 18e bataillon télégraphiste de Grenoble. À son retour, il accomplit un « tour de France » : ingénieur piqueteur en Normandie, chef de travaux à l’Énergie Industrielle à Pont-Saint-Esprit, Alès et Vichy. En 1932, il prend les fonctions d’agent technique de l’entreprise à Montélimar. Il deviendra chef de district de l’EDF en 1945, lors de la création de la société. Durant toute sa carrière, il est un ardent syndicaliste de la CGT. Il prend sa retraite en 1960.
Dans la période 1939-1945, il entre dans le réseau Bukmaster, d’abord sous les ordres de Raymond Daujat, puis de Roger Poyol et devient lui-même chef de ce réseau local à la mort héroïque de ses deux chefs. Il participe à des missions de sabotages dans le réseau ferré rhodanien.
À la Libération de Montélimar, son chef départemental, De-Saint-Prix, devenu préfet de la Drôme, lui confie la mission de président du CLL. L’année suivante, il est élu maire et le demeure jusqu’en 1948. Il demeure au conseil municipal jusqu’en 1953. Il sera à nouveau à la municipalité comme adjoint de Maurice Pic en 1959, poste qu’il conserve jusqu’en 1977. Il a ainsi été 27 ans au service de la commune.
Il était connu comme sportif, se déplaçant à bicyclette, actif dans les associations de boules, de chasse et du rugby local. Il est apprécié pour sa franchise, sa simplicité et sa cordialité.
Il décède dans sa 80è année à Montélimar.
Auteurs : Michel et Claude Seyves
Sources : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERI-AERD, 2007.