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Analyse média

Le "Plan Vidal" fait référence au Plan Montagnards, qui avait été validé non seulement par Jean Moulin, mais aussi par le général Delestraint, Vidal, chef de l'Armée Secrète (AS), dès février 1943.

Périmètre désigne Marcel Descour, chef de l'état-major FFI de Rhône-Alpes. Descour dispose d'une liaison directe avec Londres par l'intermédiaire de l'opérateur radio Mario Montefusco, Argentin.

L'opérateur radio de Robert Bennes, Bob, est Juste Winant, Olivier, du BCRA d'Alger, depuis mai 1944. 

Logarithme désigne Albert Chambonnet, chef régional des FFI de la région Rhône-Alpes (R 1).

Durieux [en fait Durieu] désigne Costa de Beauregard, désigné commandant de la zone du Nord-Vercors à partir du 2 mars 1944.

Clément désigne Eugène Chavant, le chef civil du Vercors.

Le rapport est très probablement une note interne à l'état-major FFI de Londres, d'où le fait qu'il ne porte trace d'aucune date, ou de nom d'émetteur ou de destinataire. La signature manuscrite, apposée sans date, n'est pas identifiable.
Le rapport s'ouvre sur le déclenchement du Plan Montagnards, et les trois phases qui le composent.

Il résume les fonctions de chacun des officiers au plan militaire et civil, et fait état des troupes et de l'armement dont elles disposent (une seule compagnie sur les cinq indiquées dispose d'armes lourdes). Il note que le "Plan Montagnards" a été largement dépassé sur le plan de la mobilisation des compagnies, puisque ce sont 24 compagnies de 250 hommes, soit 6 000 hommes, qui sont mobilisés. Il faut inclure, dans ce calcul, l'engagement des compagnies civiles.

Le nom du terrain d'atterrissage Gabin, également appelé Taille-Crayon, situé sur la commune de Vassieux-en-Vercors, est cité comme terrain homologué. De fait, il a déjà reçu des parachutages depuis le mois de mars 1944.

Les attaques allemandes évoquées sous le titre "Actions ennemies" comprennent les attaques sur Saint-Nizier, point faible de la défense du massif, le 13 et le 15 juin 1944.

La conclusion est détonante : les prévisions font état de 12 avions avec parachutages de jour, prévus pour le 20 juin, pour l'ensemble du massif... Un avertissement figure, qui annonce la tragédie du massif du Vercors, encerclé par l'ennemi, si aucune opération d'envergure n'est menée avant le 20 juin 1944.

Contexte historique

Question :

De quelles données disposait le BCRA pour rédiger ce rapport ?