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Analyse média

À l’origine, le projet est porté par une entreprise qui assure la distribution d’électricité et dont la capital est détenu par l’État à hauteur de 45 %. L’objectif est d’éviter les tags sauvages parfois disgracieux sur les transformateurs électriques en proposant une alternative dans la mouvance du street-art.
Partout en France, des communes sont sollicitées afin d’intégrer des jeunes sensibles à cet art au projet. Pour Lans-en-Vercors, deux thèmes du patrimoine communal ont été retenus et validés par le conseil municipal : le tramway et la Résistance. En fonction de ces éléments, les jeunes ont réalisé des maquettes, soumises à l’approbation de la mairie. Par la suite, c’est dans le cadre d’une action du service jeunesse de la Communauté de communes du massif du Vercors (CCMV) qui regroupe Autrans-Méaudre-en-Vercors, Saint-Nizier-du-Moucherotte (commune Médaillée de la Résistance), Villard-de-Lans, Corrençon-en-Vercors et Engins, que le graff a été réalisé.
Le transformateur se situe à Lans-en-Vercors et plus précisément à Jaume, lieu-dit et important rond-point, porte d’entrée du massif desservie par deux routes d’accès via Saint-Nizier-du-Moucherotte et Engins.

Le graff propose deux demi-visages en miroir ; à gauche, un maquisard, à droite un jeune de nos jours, évoquent avec force l’héritage et les valeurs de la Résistance. Sur fond alpestre, un coin de ciel bleu répand sa lumière sur le médaillon qui entoure les visages.
Au verso, un graff figure le panneau bien connu du film Au cœur de l’orage : « Ici commence le pays de la liberté ».

Contexte historique

 

Pour en savoir plus :

 Lieux d'histoire, lieux de mémoire (G. Giraud et J-W. Dereymez)