Tract-pétition de Jeanne et Fernand Caron, 1941

Légende :

Tract-pétition de Jeanne et Fernand Caron.
Quelques exemples de réponses adressées au secrétaire d’Etat à l’Intérieur à Paris sont présentés dans l'album joint à la notice, ainsi que les photographies des époux Caron.

Genre : Image

Type : Tract

Source : © Archives départementales du Cher, 1W106 Droits réservés

Détails techniques :

Document dactylographié

Date document : Printemps 1941

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Cher

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Contexte historique

Jeanne et Fernand Caron commencent leurs activités de résistants dès septembre 1940. Jeanne Caron, née Lévy, est la directrice de l’école Pigier de Vierzon, son époux Fernand tient un commerce de machines à écrire et d’articles de bureau. Le matériel dont ils disposent s’avère très utile pour fabriquer des faux papiers et des tracts, rédigés par André Weber, directeur du cours secondaire, et Berthie Albrecht, assitante sociale à l’usine Fulmen.

Au printemps 1941, ils réalisent un référendum sur la politique de collaboration dont ils demandent d’adresser les réponses au secrétaire d’Etat à l’Intérieur. 38 réponses postées depuis le Cher ont été interceptées par la police mobile d’Orléans.

En lien avec des agents du Deuxième Bureau de Châteauroux, les époux Caron participent également au passage clandestin de prisonniers français évadés sur la ligne de démarcation et à la transmission de renseignements.

Le 17 juin 1941, ils sont arrêtés, condamnés et déportés vers les prisons allemandes pour espionnage. Libérée, Jeanne Caron revient en France en septembre 1942 mais ses ascendances juives sont dénoncées par la maison Pigier. Elle se cache avec sa fille à Issoudun et participe aux activités du réseau Goëlette en dactylographiant des courriers de renseignements pour le réseau Résistance-Fer.


Arch. dép. du Cher