Contexte historique

Né le 4 mars 1897 à Ruelle-sur-Touvre (Charente), Roger Mirande est un ancien combattant volontaire de la guerre 1914-1918 durant laquelle il a participé à la bataille de Verdun. Il exerce la profession d'agent technique à l'usine Peugeot de Paris.
Engagé à la déclaration de guerre, Roger Mirande est fait prisonnier dans les Ardennes lors de la débâcle de 1940 ; il réussit à s'évader et se rend dans sa famille en Charente. En août 1940, il passe la ligne de démarcation et se fait démobiliser à Limoges. Il est ensuite rappelé par l'usine Peugeot où il décide immédiatement de mettre en place un groupe de Résistance.

A partir de février 1941, il travaille pour le mouvement Valmy sous les ordres de Paul Bertrand. Il participe activement à la rédaction et à la diffusion de tracts et du journal Valmy. En novembre 1941, une réunion a lieu chez Raymond Burgard avec Yves et Joël Le Tac, agents du BCRA. L'activité du groupe s'intensifie et s'oriente vers le renseignement. Mirande, qui possède un poste émetteur, met en place un service de renseignement au sein du mouvement.
A la fin de l'année 1941, Mirande met sur pied une organisation destinée à faire évader et mettre en lieu sûr les personnes recherchées par la police allemande : prisonniers de guerre évadés, Alsaciens Lorrains, Juifs...
Avant de rejoindre Londres en janvier 1942, Paul Bertrand lui confie la direction des groupes paramilitaire : les jeunes gardes valmystes.

Arrêté à son domicile, 46 rue du Colisée à Paris, le 1er avril 1942, il est interné à Fresnes puis Romainville avant d'être déporté le 13 septembre 1943. Il meurt à Ebensee le 27 juin 1944.

Décorations :
Chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre 1914-1918, médaille de la Résistance avec rosette, médaille des blessés, médaille de Verdun, médaille des engagés volontaires 1914-1918.