Remise de la croix de Guerre à la ville de Crest
Légende :
Le général Descour remet la croix de Guerre au maire de Crest
Genre : Image
Type : Photo
Producteur : cliché L. Bovet
Source : © Archives communales Crest, album « La vie crestoise » Droits réservés
Détails techniques :
Photographie argentique noir et blanc.
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Crest
Analyse média
Le général Descour épingle la Croix de Guerre attribuée à la ville de Crest sur un coussin barré de tricolore, porté par le maire de Crest, Charles Armorin. Il est encadré par deux adolescents Pupilles de la nation, Maurice Mège, fils d’un résistant tué le 6 juin 1944, et Marie-Louise Goubillon, dont le père, la sœur et deux frères ont été tués par le bombardement américain du 13 août 1944.
Auteurs : Robert Serre
Contexte historique
La ville de Crest, qui a payé un lourd tribut à la libération, notamment le 6 juin 1944 lors d'un des premiers combats de la Résistance au grand jour, reçoit la croix de Guerre par décision ministérielle du 11 novembre 1948.
Une cérémonie officielle est organisée le 19 juin 1949, Elle se déroule essentiellement à proximité du cimetière où, le 6 juin 1944, sont tombés cinq hommes de la compagnie Pons, et d'un quartier bien meurtri par le bombardement américain du 13 août 1944,
Marcel Descour, chef d'état-major régional (région R1) de l'Armée secrète, puis des FFI, commandant à l'époque, général maintenant, épingle la Croix de Guerre attribuée à la ville de Crest sur un coussin barré de tricolore, porté par le maire de Crest, Charles Armorin. Ce dernier est encadré par deux adolescents Pupilles de la nation, Maurice Mège, fils d’un résistant tué le 6 juin 1944, et Marie-Louise Goubillon, dont le père, la sœur et deux frères ont été tués par le bombardement du 13 août 1944.
Des décorations individuelles sont remises, en particulier à René Roux, le « mort-vivant »,
Un peu plus tard, Martin Hérold, un des pionniers de la Résistance crestoise, dépose une gerbe de fleurs au pied du monument « à l'Insurgé », renouvelant ainsi l'un des premiers actes symboliques de résistance qu'il avait osé en 1942.
Auteurs : Robert Serre
Sources : AC Crest, album « La vie crestoise ».
foule pendant l’exécution de La Marseillaise. Au 1er rang : le préfet Dupérier, le maire de Crest Charles Armorin, le général Descour. Derrière le préfet, successivement le docteur Maurice Rozier, Georges Brentrup, le docteur Tibor Revesz-Long Derrière le maire, le député Marcel Cartier, le général Cochinard Derrière le général Descour, le député Pierre Dhers, en arrière et plus à droite, en cravate, Paul Pons.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Le public pendant la cérémonie du 19 juin 1949On remarque le drapeau noir à tête de mort, emblème de la compagnie Pons.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
De nombreuses personnalités assistent à cette cérémonieDe gauche à droite : Charles Armorin, maire de Crest, Hector Gille, conseiller général de Crest-sud, Maurice Pic, sénateur, le général Descour, le docteur Maurice Rozier, deux membres du Comité de Libération, messieurs Aymard (lunettes) et Pluvy (de profil), le colonel Valette d’Ozia.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Remise de la croix de Guerre à la ville de Crest le 19 juin 1949Le général Descour épingle la Croix de Guerre attribuée à la ville de Crest sur un coussin barré de tricolore, porté par le maire de Crest, Charles Armorin. Il est encadré par deux adolescents Pupilles de la nation, Maurice Mège, fils d’un résistant tué le 6 juin 1944, et Marie-Louise Goubillon, dont le père, la sœur et deux frères ont été tués par le bombardement américain du 13 août 1944.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Le maire de Crest présente la décoration© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Citation de la ville de Crest attribuant la Croix de Guerre© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Le général Cochinard décore René RouxRené Roux est surnommé « l’Immortel », fusillé, mais rescapé, bien qu’aveugle.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.
Martin Hérold dépose une gerbe au monument de « l’Insurgé de 1851 »Martin Hérold, l’un des fondateurs de la Résistance crestoise, en déposant cette gerbe, renouvèle ainsi le geste qui lui avait valu en 1942 d’être mis en résidence surveillée par le gouvernement de Vichy. Cette fois au premier rang de la foule et non en catimini, les gendarmes présentent les armes.
© Archives communales Crest, cliché L. Bovet, album « La vie crestoise » – droits réservés.