Contexte historique

Mira Kugler, dit Odette Frucht, a servi dans le groupe Liberté, unité de partisans juifs à Grenoble, de janvier 1943 jusqu’aux combats de la Libération en septembre 1944. D’après l’attestation établie par le colonel Baudoin du Comité national des FTPF datée du 4 septembre 1944, Odette Frucht a travaillé dans les services techniques, en transportant des armes et des explosifs. Elle a fabriqué également des engins explosifs. Elle travaillait également comme agent de liaison pour relier les directions interrégionales avec la zone Sud, puis la zone Sud avec le Centre.

Les actions de sabotage du groupe Liberté, doivent beaucoup aux personnes (le plus souvent des femmes) de l’appareil technique qui ont fabriqué les explosifs et ont transporté les armes et les engins sur les lieux des actions. Les services de liaison ont permis aux renseignements de circuler entre les différents responsables. Les résultats des actions étaient évalués par ces mêmes femmes qui pouvaient circuler plus facilement sans forcément attirer l’attention de l’ennemi. Outre Odette Frucht, Jacques Ravine cite Evelyne Yaroslaw, Monique Peysachowitz, Jeanine Krakus, Monique Goldman, Nelly Wacjman, Marguerite Tchernetski, Vita Young, Yanka. Pour le service sanitaire, le docteur Margot Mandel.

Le bataillon Liberté à Grenoble