Analyse média

Lors de la cérémonie d’inauguration, des allocutions ont été prononcées par Hervé Mariton, député-maire de Crest, par Robert Serre, accompagné par deux survivants du camp, l’Allemand antinazi Éric Welsch et le Tchèque François Jonas, par Albert Fié, président du Comité d’entente des Anciens Combattants, par le rabbin Habbib, et par madame Marie-Gabrielle Philippe, sous-préfet de Die.

Franck Girard a modelé, dans de l’argile blanche teintée après cuisson, 14 personnages, évoquant les 14 nationalités des internés du GTE, « étrangers en surnombre dans l’économie nationale », fournissant une main-d’œuvre gratuite à l’État français, puis aux Allemands, et un réservoir d’hommes pour la déportation. Devant un miroir, chacun exprime la douleur, le désespoir, les souffrances physiques et morales, mais aussi la détermination, la révolte. Certains commencent à fuir vers un espace resté nu, qui symbolise ce qui reste à construire.

Contexte historique

Le 6 juin 2000, à la suite de la cérémonie commémorative du combat du cimetière le 6 juin 1944, la sculpture commémorant le GTE ayant fonctionné à cet emplacement de 1941 à 1944 a été inaugurée. La commémoration et l’œuvre de Franck Girard constituent une mise en garde et appellent à la vigilance.

Groupe de travailleurs étrangers (GTE) de Crest

Deux « indésirables » tchèques internés au GTE de Crest

Carte des lieux d’arrestation des Juifs dans la Drôme de 1942 à 1944

Une page de la liste du transport de déportés juifs n° 24 du 26 août 1942

Feuille de témoignage sur la déportation d’Erna Gottlieb