Hymne des partisans des ghettos. Vilna, mai 1943.
Légende :
Poème composé par Hirsh Glick à la mémoire des résistants du ghetto de Varsovie, traduit par Charles Dobrzynski
Type : poème
Producteur : MUREL
Source : © in Dobrzynski Charles, Le miroir d'un peuple. Anthologie de la poésie Yiddish, éditions du Seuil, co Libre de droits
Lieu : Pologne
Analyse média
Ce poème exalte le combat et l'héroïsme des partisans juifs. Il est aussi un acte de foi dans leur victoire finale et la survie du peuple juif.
Sylvie Orsoni
Contexte historique
Hirsh Glik nait à Vilnius(Vilna en yiddish) en Lituanie en 1922 dans une famille juive pauvre. Il reçoit une éducation juive traditionnelle et une éducation profane. Membre du Hachomer Hatzaïr (mouvement sioniste de gauche) il rejoint aussi le cercle de poètes et de dessinateurs juifs de Vilna, Yung Vilna(Jeune Vilna) comme Shmerke Kaczerginski (voire notice la ballade du commandant Itsik Wittenberg). . Enfermé dans le ghetto de Vilna, il écrit de nombreux poèmes. Lorsque la nouvelle du soulèvement du ghetto de Varsovie parvient au ghetto de Vilna, Hirsh Glik compose ce poème qui est mis en musique par Daniel et Dimitri Pokrass et devient l'hymne des partisans juifs. Lorsque le ghetto de Vilna est liquidé en octobre 1943, Hirsh Glik essaie de rejoindre les partisans dans la forêt. Capturé, il est envoyé dans le camp de concentration de Goldpolz en Estonie et continue d'y écrire des poèmes. Il est exécuté sans doute dans une tentative de fuite en août 1944.
Sylvie Orsoni
Sources
Glick Hirsh, Chants et poèmes, New York, 1953
Dobrzynski Charles, Le miroir d'un peuple. Anthologie de la poésie Yiddish, éditions du Seuil, collection Domaine yiddish, Paris 1971.
You tube : Chava Alberstein, Zog nit keinmol (Ne dis pas...), Jewish partisan's Anthem.