Organisation de son groupe de Résistance
Genre : Film
Type : Témoignage filmé
Producteur : Yves Blondeau
Source : © Archives Yves Blondeau Droits réservés
Détails techniques :
Durée : 00 :57 :33 - Extrait : 00 :00 :45 - Interviewer : Yves Blondeau - Lieu : Paris - Date : 09/06/06<
Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris
Analyse média
Au sein du groupe catholique d’action sociale, son groupe se charge de la diffusion de journaux clandestins comme Vérité ou Franc-Tireur… Dans cet extrait, il explique l’organisation du travail de distribution notamment dans les boîtes aux lettres des immeubles.
Organizing his Resistance Group
Within the Catholic Resistance network, Serge Ravanel's group's job was to distribute clandestine newspapers like Verité and Franc-Tireur...
In this video, Ravanel explains how they organized the circulation of these newspapers, especially how they used mailboxes in apartment buildings.
Traduction : Catherine Lazerwitz
Auteur : Laure Bougon
Contexte historique
Publier un journal n'a d'intérêt que s'il est lu par le plus grand nombre d'individus. Pour cela, il faut que sa diffusion soit la plus vaste possible.
Cette question est d'autant plus épineuse que la presse clandestine et ses artisans sont l'objet d'une active répression menée par les polices française et allemande. La distribution s'avère ainsi être un moment délicat et très dangereux, car la police surveille tous les lieux publics. La diffusion n'est possible que sous le manteau (les distributions en public sont des opérations de choc, plus fréquentes dans la dernière année d'occupation).
Lorsque les tirages sont faibles, la distribution se fait dans les boîtes aux lettres ou par la poste. Quand les tirages deviennent plus importants, elle est le fait d'équipes constituées. Sortis de l'impression, les exemplaires sont stockés, mis en paquets et remis aux distributeurs ou à des convoyeurs quand le journal a un plan de diffusion national.
Publishing a newspaper was only relevant if it were widely read. In order to get readership up, it was imperative to get the paper in the hands of as many people as possible.
But the Resistance and the clandestine press were being watched extremely closely by the French and German police. The distribution of these papers proved especially tricky and dangerous because the police were monitoring all public places. All activity had to be done under the radar (operations done in public were rare and only occurred towards the end of the Occupation.) Even though the papers were weak at first, distribution was good, and papers were put into mailboxes or sent through the post. When they became more important, whole teams were dedicated to their circulation. The clandestine newspapers were eventually distributed nation-wide: they were printed, packaged, and then sent by distributers or couriers all across the country.
Traduction : Catherine Lazerwitz
Sources : Collection "Mémoire et citoyenneté", N°23, Publication Ministère de la défense/SGA/DMPA. Bellanger Claude Presse clandestine 1940-1944, 1961. Laurence Thibault (sous la direction), Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance, collection Cahiers de la Résistance, co-édition AERI- La documentation française, 2010. Site Internet Les Chemins de la Mémoire.