Photographie du camion du maquis Vallier dans le Var
Légende :
Camion du maquis AS varois dont le chef est Gleb Sivirine, dit "Vallier"
Truck of the Maquis A.S. (Armée Secrète) of Var whose commander, Gleb Sivirine, was called “Vallier”
Genre : Image
Type : Photographie
Producteur : Inconnu
Source : © Collection Huguette Authieu Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc.
Date document : Sans date
Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Var
Analyse média
La photographie montre une scène festive - qui n'était pas l'ordinaire du maquis - : des tables et des bancs ont été disposés sur la plate-forme d'un camion où un repas est organisé, au soleil, par des maquisards.
The photograph depicts a festive scene, unusual for the Maquis, wherein tables, benches, and a meal were set up by the maquisards (individual members of the Maquis) on the platform of the truck, under the sun.
Alain Giacomi
Traduction : Sawnie Smith
Contexte historique
Le nom de ce maquis vient de son commandant, Gleb Sivirine — "Vallier" dans la Résistance – que ses hommes appelleront toujours « le Lieutenant », qui a commandé le maquis de l’Armée Secrète sur le plan de Canjuers, dans le Haut-Var, principale zone de maquis du département. Ce maquis se déplace beaucoup pour à la fois échapper à l’ennemi et faire connaître son existence (14 décrochages).
Au moment du débarquement de Provence (du 15 au 23 août 1944), il traverse le département, rejoint les Maures et participe aux combats à Collobrières et Hyères d’abord, puis libère seul la presqu’île de Giens. Ensuite, le maquis dans son ensemble s’engage dans le bataillon d’infanterie de marine du Pacifique (BIMP) de la 1re division française libre, commandée par le général Diego Brosset, fait la campagne d’Alsace, ainsi que la campagne d’Authion qui termine la guerre en avril 1945.
Pendant 185 jours, du 26 février au 29 août 1944, "Vallier" a tenu un journal qu’il appelait son « cahier rouge », dans lequel il consignait la vie du maquis au quotidien.
The name of this Maquis comes from the commander’s, Gleb Sivirine, pseudonym during the war, “Vallier”. His men always called him “the Lieutenant”. Sivirine commanded the Maquis of the Armée secrète from the plateau, Canjuers, in the upper region of Var, the area of the department where Resistance fighters mostly convened. This particular band of Maquis moved around quite a lot (having changed locations 14 times), in an effort both to evade the enemy and make their existence known.
During the Allied landing in Provence (from August 15th to 23rd, 1944), the group traversed the entire department, joined the mountains Les Maures, and participated in combat, initially in Collobrières and Hyères. Afterward, the group singlehandedly liberated the peninsula of Giens. Following this, the members of the group, the maquisards, entered the Bataillon d’infanterie de marine du Pacifique (BIMP) of the first Free French division (1re division française libre), commanded by General Diego Brosset. They participated in the liberation campaign of Alsace, as well as of Authion, which saw the end of the war in April 1945.
During 185 days, from February 26th until August 29th, 1944, “Vallier” kept a journal he referred to as his “red notebook” in which he recorded the everyday life of the Maquis.
Auteur : Alain Giacomi
Sources : Lieutenant Vallier-Gleb Sivirine, Le Cahier rouge du maquis, et Claude et Jean-Michel Sivirine, L’Homme boussole, éd. Paroles, 2007.
Traduction : Sawnie Smith