Analyse média

Le 15 août 1944, en début d’après-midi, le chef de la section exécutive de la Gestapo niçoise décida, à titre de représailles du succès du débarquement allié sur les côtes varoises, de liquider une vingtaine des derniers prisonniers politiques encore présents au quartier allemand de la Maison d’Arrêt de Nice, sélectionnant 21 détenus dont 3 femmes. Parmi eux, des FTP, des CFL, des membres des réseaux de renseignements, le chef régional FFI Jacques Renard et un membre du CDL des Alpes-Maritimes, Louis Maccagno (le responsable technique du FN). Ils furent abattus dans un terrain vague de L’Ariane, le long de la vallée du Paillon, vers 15 heures. Depuis le 15 août 1945, la cérémonie des fusillés de L’Ariane est la plus importante de toutes les commémorations relatives aux martyrs de la Résistance azuréenne.

Contexte historique

Les martyrs et la mémoire de la Résistance
Les résistants ont payé un lourd tribut à la lutte de Libération nationale. De nombreux monuments, stèles, plaques de rues en témoignent et leur rendent hommage. Des cérémonies sont organisées juste après la Libération, comme ici à Nice en août 1945.

Monument à la mémoire des fusillés de l'Ariane, Nice