Contexte historique

Léon Borgniet est né le 14 février 1913 à Haybes (Ardennes). Instituteur à Reims, mobilisé en 1939 et fait prisonnier en 1940, il s'évade aussitôt.

En 1942 il héberge à son domicile deux Juifs rémois, Charles Zins et son fils Bernard. Avec l'aide de militants de Libération-Nord avec lesquels il est en contact depuis mai 1943, en particulier Robert Duterque, il participe à la reconstitution clandestine du syndicat des instituteurs, dont il est le principal animateur et dont il rédige le bulletin clandestin, La Marne enseignante. Il apporte son aide à plusieurs familles qui acceptent d'héberger des équipages alliés pris en charge par le réseau Possum.

Contacté en novembre 1943 par Michel Sicre, il entre au Front national de lutte pour l'indépendance de la France et adhère au Parti communiste. En juin 1944, il devient sous le pseudonyme de « Merlin», le responsable de l'arrondissement de Reims du Front national. Lieutenant FTPF, il assure le recrutement et l'organisation de la 3e Compagnie de Reims et participe aux combats de la libération de la ville. Membre du Comité départemental de libération nationale (CDLN) de la Marne au titre du Front national, il en assure le secrétariat et préside deux commissions : celle des municipalités et celle des déportés, prisonniers, internés et réfugiés. Dans le même temps, il est secrétaire départemental du Syndicat national des instituteurs, participe à la commission exécutive de l'Union départementale CGT et siège au conseil de gérance du journal L'Union dont il est secrétaire général au titre du Front national.
Élu conseiller général communiste dans le 3e canton de Reims en septembre 1945, il est aussi membre du bureau et du secrétariat fédéral du PCF dans la Marne dont il sera écarté en 1948.

Léon Borgniet est Combattant volontaire de la Résistance, mention FFI.