La liberté retrouvée à Privas, après le 12 août 1944

Légende :

La liberté retrouvée, ou enfants privadois jouant aux maquisards, après le 12 août 1944

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © ADA - Fonds photographique Jean Oisel - 41 FI 3076-2 Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Date document : Vers le 15 août 1944

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Ardèche - Privas

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Analyse média

Dans les journées suivant le 12 août 1944, la liberté retrouvée fêtée par la population privadoise l'est aussi à leur manière par ces enfants qui "jouent aux maquisards" en s'identifiant aux nouveaux héros qui vont prendre une dimension romantique dans l'imaginaire des jeunes générations.


Raoul Galataud

Contexte historique

Dès le 12 août 1944, les autorités de la Résistance prennent en main l’administration de la ville-préfecture de Privas.
En l’absence du préfet officiellement désigné par le gouvernement du général de Gaulle, un préfet est provisoirement désigné et mis en place par l’état-major départemental F.F.I. en la personne de Jacques Meaudre de Sugny, alias "Loyola", personnalité de grande culture qui assurait la liaison entre l’état-major et le Comité départemental de Libération. Il dispose immédiatement du concours des fonctionnaires préfectoraux qui avaient participé au N.A.P. (Noyautage des Administrations Publiques) sous la Direction de Charles Chabannes, nommé secrétaire général de la préfecture.
Le Comité Départemental de Libération s’installe dans l’immeuble qu’occupait la Kommandantur. Les mouvements et partis politiques de la Résistance apparaissent immédiatement avec pignon sur rue. Les unités des F.F.I. occupent la caserne Thoiras et divers hôtels.

Au milieu d’un tel bouillonnement, de tels bouleversements, n'est-il pas appréciable qu’un photographe ait eu la sensibilité de diriger son objectif vers un jeu d’enfants ?


Raoul Galataud