Contexte historique

Roland Schmit est né le 15 mai 1912 à Creil où son père est ouvrier métallurgiste et sa mère couturière.

Boursier, Roland Schmit sort de l'Ecole polytechnique en 1933 et suit sa vocation dans l'armée coloniale.

Il est à Dakar, en novembre 1942, dans l'artillerie coloniale. En janvier 1943, Roland Schmit entre dans les services du Génie rural à Beauvais.

En septembre 1943, chez Lesage, dentiste à Clermont, il est contacté par Marcel Mérigonde et succède à Espérance Maillard, en janvier 1944, comme commandant militaire de Libé-Nord.

Membre du Comité départemental clandestin de libération, dès décembre 1943, il est par la suite chef d'état-major FFI.

A la Libération, Roland Schmit devient chef d'état-major à la subdivision militaire de Beauvais avec le grade de commandant.

Il quitte l'Oise en juin 1945. Le Libérateur, organe départemental de Libé-Nord écrit alors :
"Nous regrettons ta largeur de vue, ton langage direct, tes brutalités, tes bontés, ton honnêteté un peu naïve et ce sourire de gosse qui éclairait parfois ton visage soucieux d'assurer des lendemains meilleurs à tous les déshérités de la vie".

Roland Schmit figure toujours sur les listes électorales de Creil de 1950 à 1958 comme officier. Il part ensuite à Paris.

Certains résistants affirment que Roland Schmit était en fait communiste. Un témoignage rapporte même qu'il avait créé une cellule communiste au sein de l'Ecole polytechnique.

Roland Schmit est mort à Paris XXe le 12 décembre 1973.