Carte des maquis de Franche-Comté en 1943-1944

Légende :

Carte des maquis de Franche-COmté en 1943-1944 réalisée d'après un croquis du Musée de la Résistance de Besançon. 
Extraite du DVD-ROM La Résistance dans le Doubs, AERI, 2008.

Genre : Image

Type : carte

Source : © Département AERI de la Fondation de la Résistance Droits réservés

Date document : 1943-1944

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Franche-Comté)

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Analyse média

La Franche-Comté, région rurale à 60% en moyenne, très boisée et bien pourvue de zones montagneuses, a été favorable au développement des maquis. En Franche-Comté, comme ailleurs, les premiers maquis sont apparus à partir du début de 1943, non par une décision des responsables de la Résistance, mais ils ont été constitués spontanément par des réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).

C'est ainsi que se forment dans le Jura, en février-mars 1943, les premiers maquis au dessus d'Andelot, de Thoirette et de Saint-Claude : maquis-refuges que la Résistance va prendre en mains et s'efforcer d'organiser. Le service Périclès, créé en avril 1943 à Lyon au sein du mouvement Combat, joue un rôle important dans l'encadrement des réfractaires au STO en créant dans le Haut-Jura un maquis-école chargé de former les chefs de maquis. Bientôt, d'autres maquis se forment, formés de groupes actifs qui se réfugient dans les bois et dans la montagne parce qu'ils sont "grillés en bas" : maquis-combattant comme celui de la forêt de la Serre près de Dole constitué en novembre 1943 et qui accueille aussi des réfractaires.

Au total, les maquis sont peu nombreux avant le débarquement, en particulier dans le département du Doubs. Les partisans ont préféré conduire la lutte en demeurant chez eux tant qu'ils n'étaient pas repérés Après le 6 juin, la situation sera très différente et les maquis s'étendent sur toute la région, comme le montre la carte.


Joël Mény, "les maquis en Franche-Comté", extrait du DVD-ROM La Résistance dans le Doubs, AERI, 2008.