Opérations du 28 août 1944
Genre : Image
Type : Carte
Producteur : réalisation Alain Coustaury et Pierre Balliot
Source : © Collection Pierre Balliot Droits réservés
Détails techniques :
Carte en couleur.
Date document : 2007
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme
Analyse média
Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 183.
Elle précise les localisations et les symboles des unités adverses et des compagnies FFI (Forces françaises de l'intérieur).
Journée cruciale pour la 19e Armée allemande.
Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.
Contexte historique
Les conditions atmosphériques sont redevenues favorables aux Alliés. Les attaques air-sol reprennent avec intensité. Dans la vallée de l'Isère, les Américains progressent en direction de Romans et de Bourg-de-Péage reprises la veille par la Kampfgruppe Thieme.
À l'aube, le 933e RI de la 338e DI relève le 111e régiment de grenadiers blindé en train de chasser les Américains des cotes 300, 297 et 430 dominant le village. La TFB (Task Force Butler) est à Mirmande prête à attaquer Loriol.
À partir de midi, la 11e Panzer-Division commence à déployer ses 110e et 111e régiments de grenadiers blindés au nord de la Drôme. Elle manque de munitions pour ses obusiers lourds. Loriol est tenu avec un bataillon du 111e, une compagnie du 110e et quelques éléments de la 338e DI. Livron est pris par les fantassins du 142e RI qui coupent la RN 7 mais ne poussent pas plus à l'ouest jusqu'au pont provisoire construit par le 209e bataillon de pionniers blindé près du confluent avec le Rhône.
Le détachement d'arrière-garde de la 19e Armée allemande s'est retiré sur le Roubion de part et d'autre de Montélimar. La 198e DI tente de s'échapper en remontant de part et d'autre de l'éperon de Savasse. Son commandant, le Generalleutnant Richter est fait prisonnier.
La situation s'aggrave terriblement :
Au nord, la fermeture définitive du chaudron s'annonce proche. À 17 h 30, un officier de l'état-major du General der Infanterie Wiese transmet à Kniess, commandant le LXXXV A.K., l'ordre de retirer ses divisions en hâte vers le nord. Kniess temporise.
Au sud, la 3e DI tient la ligne La Bégude-de-Mazenc - cours du Jabron et atteint Montélimar par l'est.
Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.