Analyse média

Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 188.
Elle précise les localisations et les symboles des unités adverses et des compagnies FFI (Forces françaises de l'intérieur).

Les derniers soldats allemands parviennent à s'échapper du chaudron.

Contexte historique

La 11e Panzer-Division décroche comme prévu à partir de midi. Les Américains sont aux portes de Romans. Les chasseurs-bombardiers P-47 alliés mitraillent les convois le long des itinéraires conduisant à Valence et Tain-l'Hermitage.

Dans le chaudron, à 8 h 45, 4 km au sud de Loriol, des éléments sacrifiés de la 338e DI et de la 3e compagnie du 110e régiment de grenadiers blindé continuent à arrêter toutes les attaques états-uniennes (US). À 10 h 40, une forte concentration d'infanterie, de tanks, de véhicules de tous types est observée au confluent Drôme/Rhône. L'artillerie US et l'aviation alliée empêchent momentanément le passage des gués. Lorsque les Américains prennent Loriol, ils n'y trouvent qu'une compagnie de grenadiers laissés à la protection rapprochée des gués.

Jusque dans la nuit du 29 au 30 août, grâce à ce sacrifice, une partie de l'infanterie allemande réussit à sortir de cette poche qui se réduit de plus en plus. Un seul régiment de la 198e DI parvient à s'échapper en passant par la RN 7 depuis l'Homme-d'Armes, le reste remontant par la vallée entre Savasse et le col du Gentil se heurte aux Américains.

Les Allemands faits prisonniers sont rassemblés, triés et dirigés vers des camps de détention provisoires.

La ville de Montélimar est occupée par les FFI ainsi que par les 15e et 30e RI de la 3e division du général 0'Daniel.

Transport de troupe semi-chenillé Schützenpanzerwagen Sd. Kfz 251

Pièce d’artillerie lourde allemande sur voie ferrée (ALVF)

Jeep Willys

Autochenilles Halftrack M3