Analyse média

Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 189.
Elle précise les localisations et les symboles des unités adverses et des compagnies FFI (Forces françaises de l'intérieur).

Ultimes combats après la fermeture définitive du chaudron.

Contexte historique

À 6 h, les grenadiers allemands du 933e RI lancent une dernière contre-attaque à La Coucourde.

À 9 h 15, le 1er bataillon du 143e RI, le 3e bataillon du 157e RI et la TFB (Task Force Butler) atteignent le Rhône. La fermeture du chaudron est enfin complète. Les canons se taisent.

Pendant ce temps, à Romans et Bourg-de-Péage, la Kampfgruppe Thieme s'apprête à décrocher vers Tain-L’Hermitage et Beaurepaire tout en continuant à assurer sa mission de flanc-garde de la 19e Armée face à l'Est. Vers 11 h 30, le dernier soldat allemand quitte Romans.

Tous les Allemands, pris dans la nasse au sud de la rivière Drôme, sont faits prisonniers. Ils commencent à creuser les tombes dans deux cimetières provisoires organisés en bordure de la RN 7 au sud de l'Homme-d'Armes.

Les premiers bulldozers poussent dans les fossés les carcasses de chevaux et les épaves qui encombrent la route nationale. En fin de journée, un étroit couloir de circulation va permettre aux unités du 6th United States Army Corps (USAC) de s'élancer à la poursuite de la 19e Armée du général Wiese sur la RN 7.

Depuis la veille, le général Truscott a déclenché une nouvelle action d'interception, dans la plaine de l'Ain, avec sa 45e DI, dont un bataillon du 179e RI est positionné à Bourgoin depuis le 25 août.

La bataille dite de Montélimar est désormais terminée.

À son PC de la base d'aviation de Chabeuil, le lieutenant-colonel de Lassus Saint-Geniès donne ses ordres aux FFI pour libérer Valence, le lendemain.

Cimetière états-unien provisoire à Montélimar

Cimetière allemand provisoire à Montélimar

Pertes matérielles à La Coucourde

Pont provisoire construit par le Génie états-unien entre Livron et Loriol