Maquis corses
Légende :
Végétation dense de broussailles et de rocailles, les maquis corses forment des antres imprenables
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Service historique de la Défense, CHA-Vincennes, Fonds du Comité d’Histoire de la Seconde Guerre mon Droits réservés
Détails techniques :
Photographies analogiques en noir et blanc.
Date document : Sans date
Lieu : France - Corse
Contexte historique
"Sous le couvert des chênes verts, des arbousiers et des bruyères géantes, l'agent de liaison, le ravitailleur, le franc-tireur retrouvent les qualités ataviques. Faire le guet des heures durant, tapi dans les touffes odorantes de cystes et de lentisques qui bordent la route, marcher sans laisser de trace, faire un feu discret, s'annoncer par un léger sifflement : chacun connaît et applique les règles de la vie au maquis. Le terme "bandit d'honneur" reprend son sens originel. Le maquis redevient le refuge des pourchassés.
Le maquis, c'est la base de départ pour les embuscades et les coups de main, le siège des postes de commandement, des imprimeries et des postes émetteurs de radio, le rideau protecteur des terrains de parachutage.
Quand sonnera l'heure du soulèvement, on mesurera la puissance de l'armée du maquis, enracinée au sol, se battant pour la défense du village et du foyer, symboles vivants de la Patrie."
Maurice Choury, La Résistance en Corse, "tous bandits d'honneur !", préface d'Arthur Giovoni, Editions sociales, Paris, 1958, page 36.