Thomas Cipriani

Légende :

Thomas Cipriani, résistant particulièrement actif dans la région de Taglio-Isolaccio


Thomas Cipriani, a Resistance fighter particularly active in the region of Taglio-Isolaccio

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © ANACR Corse-du-Sud Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Date document : Sans date

Lieu : France - Corse

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Thomas (dit "Auguste") Cipriani est né le 16 Septembre 1914 à Paris. Il fut résistant et ancien combattant des guerres 1939-1945, Indochine et Algérie. Deux jours après sa naissance, il devient pupille de la nation après le décès de son père à la première bataille de la Marne qui fit 80 000 morts. Il revient en Corse avec sa famille. A 18 ans, il signe son premier engagement militaire le 8 décembre 1932 dans le 8e régiment des tirailleurs sénégalais. En 1935, il est incorporé dans le 94e régiment artillerie de montagne à la frontière de l’Italie.

Après la défaite militaire française de juin 1940, il réussira à s’enfuir et regagnera la Corse. L’occupation fasciste italienne de la Corse par 80 000 soldats le 11 novembre 1942, l’amène à entrer en résistance début 1943. Il fait parti d’un groupe clandestin du Front National sur le canton de Pero-Casevecchie où il accomplit toutes les missions dont il a la charge. Malgré la proximité de l’ennemi, il héberge et nourrit le 27 septembre 1943 à Taglio-Isolaccio, tout l’effectif d’une section du Bataillon de choc. Ce bataillon, composé de 109 hommes, avait débarqué à Ajaccio du sous-marin Casabianca dans la nuit du 12 au 13 septembre. Il se joint ensuite avec deux camarades du village aux groupes qui combattent à Barchetta et permettront de dégager la vallée du Niolo et de rejeter l’ennemi jusqu’à Bastia.

Après la libération totale de la Corse le 4 octobre 1943, il repart en Algérie rejoindre la 1re armée française pour effectuer le débarquement de Provence. Il remonte jusqu’au Rhin et dépasse la frontière française jusqu’au Danube pour vaincre l’armée allemande avec les alliés anglo-américains qui le décoreront.

Après la guerre 1939-1945, il poursuit son engagement militaire au service de la France dans la Légion étrangère en Indochine et en Algérie jusqu’en 1956-1957. Après 24 ans dans l’armée française, il retrouve la vie civile à Paris puis se retire ensuite à la retraite dans son village en Corse. Il y décédera le 24 avril 1992.

Il a été décoré de la Croix de combattant volontaire avec barette "guerre 1939-45", Croix de guerre de TOE, Médaille Interallié, Médaille des blessés, Médaille de la Résistance   n° 181225, Médaille militaire polonaise, Médaille Patton Ardennes Us Army, et Distinguished Service Cross.


Thomas (pseudonym “August”) Cipriani was born on September 16th, 1914 in Paris. He was a Resistance fighter and former soldier in World War II, Indochina, and Algeria. Two days after his birth, he became a ward of the state (pupille de la nation) after his father died in the first battle of La Marne, which resulted in 80,000 casualties. He returned to Corsica with his family. At 18, he enlisted for his first military engagement on December 8th, 1932 in the 8th regiment of Senegalese infantrymen. In 1935, he was incorporated into the 94th artillery regiment in the mountains on the boarder with Italy.  

After French military defeat in June 1940, he successfully fled and returned to Corsica. The fascist Italian occupation of Corsica by 80,000 soldiers on November 11th, 1942 led him to join the Resistance in 1943. He was a member of a clandestine group of the Front national in the region of Pero-Casevecchie, where he successfully completed all of his assigned missions. Despite the proximity of the enemy, he provided accommodation and fed the entire section of “Shock Battalion” on September 27th, 1943 in Taglio-Isolaccio. This battalion, composed of 109 men, landed in Ajaccio via the submarine Casabianca on the night of September 12/13th. Cipriani was then joined by two friends from town who were members of a Resistance group active in Barchetta, a group that sought to clear the Niolo Valley of the enemy, pushing them back to Bastia. 

After the total liberation of Corsica on October 4th, 1943, Cirpiani left for Algeria to join the 1st French army and carry out the landing in Provence. He would then travel to the Rhine, beyond the French border, until the Danube, where he fought with Anglo-American allied troops to defeat the German army. He was then decorated by the American troops.

After the Second World War, he continued his military activity for France in the Foreign Legion in Indochina and Algeria from 1956-1957. After 24 years in the French army, he returned to a normal civilian life in Paris and then retired to his village in Corsica. He died on April 24th, 1992.

He was decorated with the Croix de combattant volontaire with the stripe, “war 1939-1945”, Croix de guerre de TOE, Médaille Interallié, Médaille des blessés, Médaille de la Résistance n°181225, Médaille militaire polonaise, Médaille Patton Ardennes US Army, and Distinguished Service Cross.


Site ANACR 2 A Corse-du-Sud.

Traduction : Sawnie Smith