Analyse média

Avec l'installation des forces alliées en Afrique du Nord, immédiatement suivie de l'investissement du Sud de la France par les forces de l'Axe, un nouveau front s'ouvre en Méditerranée en novembre 1942. Entre la Corse, désormais impatiente d'être libérée, et les bases d'Alger et d'Oran, les communications par mer ne sont possibles qu'avec des sous-marins. Alger, où se trouvent les services de renseignement, est toujours le point de départ.

Le Casabianca, seule unité française disponible, réalise plusieurs missions périlleuses. D'autres liaisons sont assurées par des sous-marins britanniques. Dans les premiers mois, l'ignorance des dispositifs italiens dans l'île et plus tard leur mise en alerte rendent ces missions très difficiles. La plupart ont échappé au contrôle des services de De Gaulle resté à Londres jusqu'en juin 1943 et ont été réalisées par ceux du général Giraud. A cet égard, celle de Fred Scamaroni constitue une exception remarquable.

A partir de février 1943, le Casabianca et des sous-marins britanniques intègrent dans leurs missions les transports d'armes, de fonds ainsi que de spécialistes des transmissions radio ou d'instructeurs militaires.