Analyse média

- Place de la Concorde: vue générale de la tribune officielle encadrée de croix de Lorraine et surmontée d'un immense drapeau tricolore
- Plan moyen du général de gaulle et de monsieur Diethelm remettant 150 drapeaux à de nouvelles unités (3 Plans)
- Défilé militaire : le général Koenig marche seul en tête des troupes
- Défilé de Polytechnique
- Défilé de l'infanterie
- Vue générale du général De Gaulle saluant. Derrière lui, les ministres dont messieurs Tillon et Diethelm
- Suite du défilé de l'infanterie - Défilé des femmes-soldats (2 Plans)
- Plan moyen d'officiers russes saluant
- Défilé de l'armée de l'Air - L'armée nouvelle - Les tirailleurs et leur bouc - La légion (3 Plans)
- Vue générale de spectateurs perchés sur une fontaine surpris par l'ouverture brusque des eaux
- Défilé des chars
- Vue aérienne du quartier de l'Opéra
- Défilé sur les boulevards. Foule nombreuse
- Vue générale d'une foule nombreuse massée devant l'hôtel de Ville
- Gros plan de l'insigne "RF" sur fond tricolore encerclé d'une bande avec les mots "Liberté, Egalité, Fraternité"
- Vue générale plongeante sur des cordons d'agents de police maintenant difficilement la foule nombreuse
- Plan moyen du général de Gaulle devant l'Hôtel de Ville saluant la foule A ses côtés, messieurs Le Troquer et Georges Bidault
- Gros plan du général de Gaulle et de monsieur Le Troquer
- Le général remet la croix de la Libération à la Ville de Paris (Divers plans) ; parlant (son synchrone) et donne l'accolade à Monsieur Le Troquer
- Plan moyen du général chantant la Marseillaise avec la foule
- Gros plan des généraux Koenig et Leclerc saluant tout en chantant
- Vue générale plongeante sur la foule très dense.

Contexte historique

Le 24 mars 1945, Paris est fait Compagnon de la Libération.

« Capitale fidèle à elle-même et à la France, a manifesté, sous l'occupation et l'oppression ennemies, et en dépit des voix d'abandon et de trahison, sa résolution inébranlable de combattre et de vaincre. Par son courage en présence de l'envahisseur et par l'énergie indomptable avec laquelle elle supporta les plus cruelles épreuves, a mérité de rester l'exemple pour la Nation tout entière. Le 19 août, conjuguant ses efforts avec ceux des armées alliées et françaises, s'est dressée pour chasser l'ennemi par une série de glorieux combats commencés au cour de la Cité et rapidement étendus en tous les points de la ville. Malgré de lourdes pertes subies par les Forces Françaises de l'Intérieur levées dans son sein, s'est libérée par son propre effort puis, unie à l'avant-garde de l'Armée française venue à son secours, a, le 25 août, réduit l'Allemand dans ses derniers retranchements et l'a fait capituler. » (Paris, Compagnon de la Libération par décret du 24 mars 1945)