Prisonniers allemands à Boulogne-sur-Mer

Légende :

Collone de prisonniers allemands encadrée par des soldats canadiens dans une rue de Boulogne-sur-Mer. Au fond, le dôme de la basilique Notre-Dame. 

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Donald Grant

Source : © Donald I. Grant / Canada. Dept. of National Defence / National Archives of Canada Libre de droits

Date document : 22 septembre 1944

Lieu : France - Hauts-de-France (Nord - Pas-de-Calais) - Pas-de-Calais - Boulogne-sur-Mer

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Contexte historique

La libération de Boulogne (Opération Wellhit)

Après le débarquement de Normandie, le maréchal Montgomery veut rapidement s’emparer d’un port dans le Pas de Calais pour accélérer l’approvisionnement (essence et munitions) des troupes en marche vers le Reich. Boulogne devient alors le premier objectif confié à l’armée canadienne qui par ailleurs est chargée de réduire au silence les batteries côtières et les sites d’armes spéciales édifiés à l’arrière et capables d’atteindre l’Angleterre.

Le 12 septembre 1944, des régiments canadiens, dont le Queen’s Own Rifles, le North Shore et la Chaudière arrivent à la périphérie de Boulogne ainsi que quelques troupes anglaises. Le 17 septembre, des bombardements massifs par des quadrimoteurs Lancaster et Hallifax ont lieu et le lendemain ces régiments entrent en action et libèrent progressivement Boulogne. Le Mont Lambert, la batterie Friedrich-August à la Trésorerie, le port et la citadelle de la haute ville tombent successivement. Le 21 septembre, le Queen’s of Rifles et la Chaudière prennent les positions bétonnées situées autour de la Colonne de la Grande Armée et s’approchent de la Crèche par Terlincthun. Les Allemands résistent et les Canadiens demandent l’intervention de l’aviation. Dans l’après-midi une escadre de la Royal Air Force traverse la Manche et déverse ses roquettes sur le Fort. Les deux régiments s’emparent alors d’un canon anti-aérien intact et le retourne contre les casemates du Fort encore tenu par les Allemands. Les combats se poursuivent jusqu’au lendemain appuyés par l’arrivée de chars Sherman.

Le 22 septembre, dans la matinée, la Kriegsmarine hisse le drapeau blanc. Il y a 500 prisonniers, ce qui laisse supposer que de nombreux soldats se sont réfugiés dans les blockhaus de la Crèche lors des combats pour la libération de Boulogne et de Wimereux. Après 6 jours de combats des régiments canadiens et britanniques bénéficiant de l’appui des Forces Françaises de l’Intérieur la ville qui a subit de lourdes pertes est enfin libérée. 


Source : "La libération de Boulogne-sur-Mer, l’Opération Wellhit" par Robert Dehon (site internet de l'association du fort de La Crèche).