Affiche "Limoges libérée"
Légende :
Affiche apposée à Limoges au lendemain de la libération de la ville par la Résistance.
Genre : Image
Type : Affiche
Source : © Musée de la Résistance de Limoges Droits réservés
Date document : 21 août 1944
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Limousin) - Haute-Vienne - Limoges
Contexte historique
En août 1944, les Alliés décident de bombarder toutes les casernes de Limoges occupées par les troupes allemandes, néanmoins ce projet de bombardement est annulé au dernier moment. En effet, le colonel Guingouin, préfère tenter d’obtenir la reddition des troupes Allemandes plutôt que d’engager une bataille où la population aurait subi de très grosses pertes. Les Allemands ne veulent toutefois pas négocier leur départ directement avec Guingouin : ils considèrent les résistants comme des terroristes. C’est un intermédiaire, Jean d’Albis, consul de Suisse à Limoges, qui va conduire les discussions avec le général Gleiniger.
Le 17 août, la milice quitte Limoges. Le préfet entre en contact avec les résistants pour les informer de la prochaine ouverture de la ville au maquis. Dès le 19 Août 1944, la négociation auprès des autorités d’occupation commence pour obtenir la reddition de la garnison allemande sans qu’il y ait de sang versé. Des instructions très précises sont données pour une capitulation sans condition. Un rendez-vous est pris le 20 Août 1944 à 12h45 à la kommandantur. Les conditions proposées sont rejetées par les Allemands. Georges Guingouin réplique immédiatement en expliquant que la ville était encerclée par 1500 hommes du maquis, en cas de refus le centre serait bombardé sans hésiter par les Alliés. Le 20 Août Guingouin informe Staunton, major de la mission interalliée, que les entretiens préalables à une entente pour la libération de Limoges sont en cours.
Le 21 Août 1944 après un accord, la reddition est prévue à 20 heures mais une fusillade retarde l’entrée de Guingouin et de ses hommes dans Limoges. Le plus gros effectif de la garnison allemande a commencé de quitter la ville dès 17 heures. Lors de cette opération le général Gleiniger trouve la mort dans des conditions encore mal éclaircies (sans doute a-t-il été assassiné par les SS). Les soldats allemands demeurés en ville sont fait prisonniers par les résistants. Limoges a ainsi été entièrement libérée par la Résistance.
Source : ANACR Haute-Vienne