Libération de Jouy-en-Josas
Légende :
Elements de la 2e DB, rue Jean-Jaurès à Jouy-en-Josas
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Mairie de Jouy-en-Josas Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique noir-et-blanc
Date document : 24 août 1944
Lieu : France - Ile-de-France - Yvelines - Jouy-en-Josas
Contexte historique
Le matin du 20 août 1944, les Jovaciens s'aperçoivent que les Allemands ont quitté la ville. Mais dans la journée, de nouvelles unités allemandes font leur apparition dans la localité. Ces nouvelles troupes laisseront une trace de leur passage à Jouy. Le 20 août, le jeune Bernard Daire, 19 ans, est arrêté par les Allemands en possession d'une arme dont il ne s'est jamais servi. Il est entraîné dans le parc de la Châtaigneraie et exécuté. Le 24 au matin, des détonations se font entendre dans la commune. Des incendies se déclarent dans plusieurs bâtiments minés par les Allemands : le château du Montcel, le Château du Petit-Bois ainsi que les baraquements élevés entre le Grand Château et la Cote de l'Anguille. Les résistants menés par les frères Jeanrenaud tentent de s'opposer aux incendiaires allemands mais doivent se résigner à assister, impuissants, à la destruction de ces demeures. A midi, les Allemands quittent la ville.
Le 24 août dans la matinée, le sous-groupement Massu du groupement tactique Langlade rencontre une poche défensive autour de Toussus-le-Noble. Puis, l’affrontement se poursuit à Jouy-en-Josas. Après avoir franchi le pont de la Bièvre, les hommes de Leclerc doivent faire face à la défense antichar allemande qui protège les abords de l’aérodrome de Villacoublay. L’aspirant Zagrodsky, alors qu’il sort la tête de sa tourelle pour repérer et détruire un dispositif antichar placé sur la route du Petit-Clamart, juste face à lui, un «sniper», embusqué l’abat d’un obus de 20 en pleine tête.
Fabrice Bourrée