Maison sinistrée au Blanc-Mesnil
Légende :
Maison sinistrée à l'angle de la rue de l'abbé Niort et de la RN2, où se déroulèrent les combats de la Libération, Le Blanc-Mesnil, s.d.
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Archives départementales de la Seine-saint-Denis, 23Fi/Viguier 1 Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Photographe inconnu / don de M. Viguier aux Archives départementales de la Seine-saint-Denis
Date document : Sans date
Lieu : France - Ile-de-France - Seine-Saint-Denis - Le Blanc-Mesnil
Contexte historique
Le matin du 27 août 1944, le groupement Dio, dont le PC est installé à la mairie de Drancy, se prépare à l'attaque du Blanc-Mesnil. A 15h30, l'escadron du commandant Rouvillois avec les chars du 12e Cuirassier monte à l'attaque avec l'appui d'une compagnie de FFI. Franchissant la Morée, ils tombent sur des éléments du 103e Grenadier du lieutenant-colonel Roediger qui tentent de franchir la route 370. Les grenadiers fuient et sont fauchés par les mitrailleuses. A 16h15, le village est atteint et les soldats allemands restés sur place se rendent. A 16h45, le nettoyage se poursuit en périphérie avec les chars. Soudain un grenadier muni d'un panzerfaust tire à bout portant sur un sherman du 2e escadron. Le "Saint-Wast" prend feu aussitôt, brûlant grièvement le tireur ; l'équipage réussit à se dégager. Un dernier groupe d'Allemands retranché dans une ferme finit par se rendre après un engagement violent. Au soir, on dénombre une vingtaine d'Allemands tués, 86 prisonniers dont un officier.
Bruno Renoult, 1944 Guerre en Ile-de-France, vol V "La chute du Grand-Paris", 2010