Albert Chauvet
Légende :
Photographie d'identité d'Albert Chauvet, père de Jean Chauvet, prise en février 1947.
Genre : Image
Type : Photographie d'identité
Source : © Association nationale pour la mémoire des résistants et patriotes emprisonnés à Eysses Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : 6 février 1947
Lieu : France - Occitanie (Languedoc-Roussillon) - Gard - Nîmes
Contexte historique
Ouvrier menuisier aux ateliers SNCF de Nîmes-Courbessac (Gard), résistant, Albert-Louis Chauvet fut arrêté le 5 décembre 1940 à Nîmes. Interné administratif le 8 décembre 1940 au camp de Sisteron, il fut transféré au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, puis le 23 octobre 1943 à la centrale d’Eysses où il retrouva son fils, Jean Chauvet. Il quitta la centrale d’Eysses le 11 décembre 1943 pour le camp de Carrère (Lot-et-Garonne), d’où il fut enfin transféré à la forteresse de Sisteron (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) en février 1944. Le 8 juin 1944, Albert-Louis Chauvet s’évada de la citadelle et rejoignit un maquis de FTPF (17e Compagnie des Basses-Alpes) dans la région de Digne (Basses-Alpes).
Sa femme, Viriginie Chauvet, fut arrêtée le 10 mars 1941. Considérée comme responsable des agissements de son fils, elle fut tenue au secret à la prison de Nîmes, car une perquisition à son domicile avait fait découvrir une ronéo et un stock de papier. En avril, elle fut mise en liberté provisoire. En novembre 1942, elle fut arrêtée à nouveau et transférée au camp de Brens, près de Gaillac (Tarn). Elle y resta jusqu’au 6 juin 1944, pour être internée dans un camp près d’Oloron-Sainte-Marie (Basses-Pyrénées), d’où elle s’évada le 10 août 1944 pour rejoindre Nîmes.
Marie-Louise Goergen pour le Maitron en ligne