Henri Chevalier

Légende :

Portrait d'Henri Chevalier, imprimeur lyonnais. Des presses de son atelier sort en décembre 1941 le premier numéro de Franc-Tireur. Franc-maçon et ami de Georges Dunoir, il rejoint les rangs du mouvement Le Coq enchaîné dont il devient membre du comité directeur. Déporté en avril 1944 à Mauthausen, il est affecté au Kommando de Melk, d’où il sera rapatrié en 1945.

Genre : Image

Type : Photographie d'identité

Source : © Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon (CHRD) Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Rhône - Lyon

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Contexte historique

Henri Chevalier est né le 24 décembre 1905 à Lyon où il exerce la profession d'imprimeur. De sa propre initiative, il imprime en 1940 des slogans très courts, sur des feuilles de papier, qu’il colle lui-même, à l’intérieur de tramways, dans des entrées d'immeubles, sur la main courante de ponts et passerelles lyonnaises. Des presses de son atelier, le premier numéro de Franc-Tireur sort le 1er décembre 1941. Après son interpellation par la police le 20 septembre 1942, il est interné jusqu'au 24 octobre 1942 puis remis en liberté. Franc-maçon, il rejoint les rangs du mouvement Coq enchaîné dont il devient membre du comité directeur. Le 4 décembre 1943, la Gestapo perquisitionne son atelier. Elle y découvre seulement une enveloppe renfermant six fausses cartes d'identité avec photos et tampons sans libellé. A la suite de son interrogatoire, il est incarcéré à la prison Montluc à Lyon. Le 23 mars 1944, il est dirigé sur le camp de Compiègne-Royallieu d'où il est déporté en avril au camp de Mauthausen. Transféré au kommando de Melk, il est employé à creuser une usine souterraine. Rapatrié en 1945, Henri Chevalier est décédé le 2 janvier 1957 à Lyon.


Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, éditions BGA Permezel, 2003.