Contexte historique

Georges Dunoir est à la déclaration de guerre adhérent du parti radical socialiste et membre du Grand Orient de France. Mobilisé en septembre 1939, il est de retour à Lyon le 17 juillet 1940. Engagé dans la Résistance, il participe dans un premier temps au mouvement Franc-Tireur dont il s’éloigne en mars 1942 pour fonder avec des amis celui du Coq enchaîné. Interpelé à son domicile par la police de Vichy le 21 septembre 1942, il est écroué à la prison Saint-Paul de Lyon. Condamné par un tribunal d’Etat à trente mois de travaux forcés pour menées gaullistes, il est transféré le 18 octobre 1943 à la Centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne). Loin de baisser les bras, il s’attelle à l’édition d’un journal clandestin « le Patriote enchaîné » et compte parmi les participants d’une mutinerie sévèrement réprimée. Transféré à Compiègne le 30 mai 1944, il est déporté à Dachau le 20 juin, puis transféré le 7 juillet au Kommando d’Allach, d’où il sera libéré par les troupes américaines le 30 avril 1945.