Germaine Tillion : l'arrivée au camp
Légende :
Germaine Tillion, déportée à Ravensbrück, évoque son arrivée au camp en octobre 1943 et les blocs de quarantaine destinés à détecter les épidémies. Sa description des camps se résume en quelques mots : l'odeur et la perception de la mort.
Genre : Son
Type : Témoignage audio
Source : © Institut national de l’audiovisuel Droits réservés
Détails techniques :
Séquence extraite de l'émission "L'histoire en direct"
Durée : 0:01:06s
Date document : 4 avril 1988
Lieu : Allemagne
Analyse média
Retranscription :
"L'arrivée au camp est quelque chose qui est absolument inoubliable mais qui peut difficilement se décrire. Si vous voulez, il y a une perception globale de l'horreur. C'est très difficile à restituer avec des mots. Aucune description ne peut restituer réellement l'impression, l'envahissement, la perception de toute la mort. Beaucoup de déportés ont parlé justement du visage des gens qui étaient déjà là. C'est en voyant ces visages qu'ils ont compris que tout était fini. Peut-être l'odeur, peut-être... La perception de la mort, oui, c'est ça, quelque chose comme ça."