Les armes lourdes - mortier 81 mm Brandt
Légende :
Mortier 81 mm Brandt, en usage dans l'armée française au cours de la Seconde Guerre mondiale
Au verso : les pièces constitutives du fonctionnement et du maniement du mortier
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Wikimedia Commons Libre de droits
Détails techniques :
Photographies numérique en couleur (recto) ; analogique en noir et blanc (verso). Voir également l'album lié.
Date document : Sans date
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes)
Analyse média
Le mortier de 81 mm est une arme à tir courbe, utile pour le combat en montagne ou dans les localités. C’est une arme lourde constituée de cinq parties : un tube-canon long de 1,26 m à âme lisse de 20,5 kg, un bipied avec son collier disjoncteur de 18,2 kg, une plaque de base pour amortir le recul du canon lors du tir pesant 20,5 kg, et un appareil de pointage. La munition est un obus de 3,250 kg comprenant une fusée de tête, un empennage avec entre 6 et 8 ailettes pour placer les sachets de poudre. La culasse fixée à l’arrière du tube comporte le percuteur.
L’arme est servie par une équipe de cinq hommes (1 chef de pièce, 1 pointeur, 1 chargeur et 2 artificiers). Elle est portable à dos d’homme en trois fardeaux, plus les porteurs des munitions. Elle est parachutable en gaine, arme complète, unité collective de mise en œuvre et munitions. La munition est de quatre types : projectile explosif, projectile à grande capacité, projectile éclairant et projectile fumigène au phosphore. La portée de l’arme varie de 3 100 mètres avec l’obus modèle 1944 à 5 600 mètres avec obus spécifique. La portée se règle à la fois par l’inclinaison du tube et le nombre de charges de poudre insérées dans les ailettes.
Le mortier est généralement mis en batterie par deux. Le réglage du tir sur l’objectif relève d’un minimum de connaissances techniques, surtout lorsque l’approvisionnement en munition n’est pas assuré, ce qui est le cas dans le maquis.
[Voir l'album photo lié.]
Auteur : Guy Giraud
Sources :
Service historique de la Défense (SHD), fonds Bourgeois, référence PA 2010, carton 6.
Jean Huon, Les armes de la Résistance, Paris, Édition Crepin-Leblond, 2010, 56 p.
Archives personnelles du général Guy Giraud.
Contexte historique
La Résistance a maintes fois réclamé le parachutage de mortiers lourds, plus efficaces que les quelques mortiers légers de 60 mm en sa possession. Ce besoin a été cruellement ressenti lors de la préparation de contre-attaques au cours du combat de Vassieux-en-Vercors contre un ennemi retranché dans les ruines du village.
Cependant, la nécessaire mobilité des combattants du maquis en terrain montagneux aurait rendu difficile l’emploi du mortier. C’est une des raisons pour lesquelles les alliés n’ont pas agréé les demandes de la Gouvernance du Vercors. L’autre raison est le refus de surarmer la Résistance, essentiellement pour des raisons politiques, couplé aux énormes besoins découlant des autres opérations conduites en Europe et en Asie.
Pour en savoir plus :
Les armes lourdes en Vercors (J-W. Dereymez)
L'armement de la Résistance et des Allemands (G. Giraud)
Les combats de Vassieux analysés au plan militaire (G. Giraud)
Auteur : Guy Giraud
Affiche placardée en 1942, suite à l'adoption de l'ordonnance du 5 mars 1942 ayant pour objet d'interdire la détention d'armes
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Armement du maquisGroupe de maquisards posant armé, assis et debout, lieu et date inconnus
Collection ANPCVV - Tous droits réservés.
Fusils de chasseFusils de chasse
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Fusils françaisFusils français divers (de haut en bas) : mousqueton M 1916, fusil M 1916, Lebel, fusil M 07-15 M 35, mousqueton M 1886-93 R 35, Gras
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MunitionsMunitions
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Armes de poing (1)Pistolets français de type Ruby et Destroyer, calibre : 7,65 mm Browning ; poids : 910 grammes et capacité du chargeur : 9 coups.
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Armes de poing (2)Pistolets du commerce français (de gauche à droite): MAB A, le Français Policeman, MAB C, Unique modèle 17, Union et MAB D de calibre 6,35 mm ; le type "armée" : calibre de 9 mm ; Browning Long ; Le pistolet "Union" : calibre de 6,35 ou 7,65 mm.
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Armes de poing (3)Revolvers anglais Enfield n°2 Mark I* et n°2 Mark I** de calibre 9 mm ; munition : 330 MK II ; poids : 790 grammes (Mark I*) et 765 grammes (Mark II**) ; capacité du chargeur : 6 coups.
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Armes de poing (4)Pistolet allemand P38 de calibre 9 mm ; munition : 9 mm Parabellum ; poids : 950 grammes ; capacité du chargeur : 8 cartouches.
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Pistolets mitrailleurs (1)Pistolets mitrailleurs américains Thompson M I, 1942 ; calibre : 11,43 mm ; munition : 45 ACP (Auto) ; poids : 4,750 kg ; cadence de tirs : 700 coups par minute ; capacité du chargeur : 20 ou 30 coups.
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Pistolets mitrailleurs (2)La Sten Mark II, armement de base du maquis ; calibre : 9 mm ; munition : 9 mm Parabellum ; poids : 3,025 kg ; cadence de tir : 550 coups par minute.
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Pistolets mitrailleurs (3)Pistolet mitrailleur français MAS 38 de calibre 7,65 mm ; munition : 7,65 mm de long ; poids : 2,900 kg ; cadence de tir : 700 coups par minute ; capacité du chargeur de 32 coups.
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Pistolets mitrailleurs (4)Pistolet mitrailleur allemand MP 40 utilisé par la Résistance suite aux récupérations, de calibre 9 mm ; munition : 9 mm Parabellum ; poids : 4,025 kg ; capacité du chargeur : 32 coups ; cadence de tir : 500 coups par minute.
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Pistolets mitrailleurs (5)Pistolet mitrailleur italien Beretta 1938 A, arme parfois récupérée sur les Italiens en Isère ; munition : 9 X 19 Parabellum ; portée : 150 mètres ; poids : 4,07 kg ; capacité : 10, 20 ou 30 cartouches.
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Pistolets mitrailleurs (6)Pistolet mitrailleur suisse Bergmann MP 18 ; calibre : 9 mm Parabellum, magasin de 32 cartouches ; cadence de tir : environ 500 coups par minute ; portée : 200 mètres ; poids : 4,2 kg. Ce type d'armes a été signalée par Perotin, dit "Pothier" au camp de Terminis (Isère), puis dans le Vercors.
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Fusils et carabines (1)Fusil français MAS 36 de calibre 7,5 mm ; munition : 7,5 mm pour le modèle 1929 C ; poids : 3,725 kg ; capacité de 5 coups.
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Fusils et carabines (2)Fusils américains (de haut en bas) :
Garand M 1 semi-automatique à 8 coups, munition 30-06. Ce type de fusils n'a pas été parachuté, mais récupéré à la Libération sur les unités US ou donné par des soldats américains.
Springfield M 1903 A3 fusil à répétition à 5 coups, munition 30-06.
US Enfield M 1917 fusil à répétition à 5 coups, munition 30-06 (appellation US 17 pour les Américains, P 14 pour les armes parachutées).
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Fusils et carabines (3)Carabine allemande Mauser K 98 K de calibre 7,92 mm ; munition : 7,92 mm Mauser ; poids : 3,850 kg ; capacité : 5 coups.
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Fusils et carabines (4)Fusil anglais Antichar Boys Mark I, tel que signalé à la compagnie d'engins de Saint-Nizier ; calibre : 14 mm ; munition : 55 boys ; poids: 15,400 kg ; capacité du magasin : 5 coups.
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Fusils et carabines (5)Fusil anglais Lee-Enfield n°1 Mark III ; calibre : 7,7 mm ; munition : 303 anglaise ; poids : 4,050 kg ; capacité de magasin : 10 coups.
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Fusils et carabines (6)Fusil Mannlicher-Carcano M 38 "Terni", cette arme a parfois été récupérée sur les Italiens en Isère ; munitions : 6,5 x 52 mm ; poids : 3,8 kg ; capacité : 6 coups ; Ce type d'armes a été signalé par Pérotin, dit "Pothier" au camp de Terminis (Isère) puis dans le Vercors.
Wikimedia Commons - libre de droits.
Fusils mitrailleurs (1)Fusil mitrailleur français 1924 M 29 de calibre 7,5 mm ; munition : 7,5 mm pour le modèle 1929 C ; poids : 8,930 kg ; capacité du chargeur : 25 coups ; cadence de tir : 450 coups par minute.
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Fusils mitrailleurs (2)Fusil mitrailleur anglais Bren Mark 1 de calibre 7,7 mm ; munition : 303 anglais ; poids : 10,0580 kg ; capacité de chargeur : 25 coups; cadence de tir : 500 coups par minute.
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Fusils mitrailleurs (3)Fusil mitrailleur allemand FM MG 34 Mle 34, parfois saisi sur les Allemands ; calibre : 7,92 x 57 mm ; munition en bandes métalliques et en cassette ; poids : 12,1 kg ; cadence de tir : 800 à 1 000 coups par minute ; portée pratique : 800 mètres.
La LG 42 suit la MG 34 ; elle est moins chère et plus solide.
Wikipedia Commons.
Mitrailleuses (1)Mitrailleuse française Hotchkiss M 1914, telle qu'utilisée à Saint-Nizier ; calibre : 8 mm ; munition : 8 mm Lebel ; poids de l'arme : 23,500 kg ; poids de l'affût : 24 kg ; cadence de tir : 600 coups par minute ; capacité de la bande rigide : 24 cartouches.
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Mitrailleuses (2)Mitrailleuse américaine Browning M 1919 A4, modèle d'armes parachutées ; mitrailleuse légère de calibre 30 (7,62 mm) ; alimentation par bandes métalliques ; cadence de tir : de 400 à 500 coups par minute ; poids : 14 kg.
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Mitrailleuses (3)Mitrailleuse lourde anglaise Vickers, modèle parachuté par le Bureau Central de Renseignement et d'Action (BCRA) au Vercors au printemps 1944
Collection Carl Pépin - droits réservés.
Grenades et explosifs (1)De gauche à droite :
grenade défensive anglaise Mills, telle que créée en mai 1918. Elle contient 70 grammes d'explosif TNT ; portée des éclats : 20 ou 30 mètres ;
grenade défensive anglaise Gammon aux effets dévastateurs et très dangereuse à manipuler au lancer ; charge de 750 grammes de plastic.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Grenades et explosifs (2)Grenade défensive française DF 37 en fonte ; charge : explosif nitré (peinte en jaune), ou nitraté (peinte en jaune et rouge brique) ; dangereuse jusqu'à 50 mètres ; portée des éclats jusqu'à 150 ou 200 mètres.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Grenades et explosifs (3)Grenade offensive française OF 37 en tôle ou en fer blanc ; charge : explosif nitré (peinte en jaune) ou nitraté (peinte en jaune et rouge brique) ; effet de souffle dans un rayon de 8 à 10 mètres.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Mortiers (1)Mortier français de 60 mm, tel que celui signalé à Saint-Nizier en juin 1944 (30 obus), de calibre 60 mm ; poids : 18 kg, en trois fardeaux (plaque de base, bipied et tube) ; poids de la munition - 6 coups complets : 11,500 kg ; portée - charge 1 : 425 m, charge 2 : 785 m, charge 3 : 1 140 m.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Mortiers (2)Mortier anglais de 2 pouces (50 mm), arme maniable adaptée à la guérilla ; poids : 10,6 kg ; poids de l'obus : 0,900 kg ; portée : 900 mètres. Cette arme à deux pièces a été signalée à l'escadron Cathala (Grange) dans le Vercors
Archives Association nationale des Pionniers et combattants volontaires du Vercors (ANPCVV), droits réservés.
Bazookas (1)Bazooka américain M 1 A 1 antichar, adopté le 5 août 1943 ; lance-fusée à charge creuse de 60 mm ; poids : 5,950 kg ; portée : 70 mètres ; perforation : 100 mm de blindage ; vitesse de tir : 4 à 5 coups par minute ; source d'énergie à piles.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Bazookas (2)Bazooka anglais PIAT et son projectile, utilisé comme arme antichar à partir de juin 1943. Cette arme était uniquement destinée aux droitiers ; portée pratique : 90 mètres ; poids : 14 kg.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.
Matériel de piégeage (1)Mines ou bombes magnétiques anglaises Clam ou Limpet et matériel de piégeage. La mine Clam est magnétique et à déclenchements divers ; elle est accompagnée d'allumeurs à retardements différenciés.
Collection Constant Lambrinidis, droits réservés.
Matériel de piégeage (2)Matériel de piégeage comprenant un expulsif, un cordon détonnant, des crayons allumeurs, des pinces, du chatterton et des aimants.
Collection Constant Lambrinidis, droits réservés.
Pistolet mitrailleur allemandPistolet mitrailleur allemand Schmeisser MP 40 de calibre 9 mm Parabellum ; cadence de tir : 500 à 600 coups par minute ; portée : 100 mètres ; poids : 4,30 kg ; chargeur droit de 32 cartouches.
Wikipedia Commons
Fusils mitrailleurs allemandsFusils mitrailleurs Fallschirmgewehr 42 de calibre 7,92 x 57 mm ; longueur du canon : 50,8 cm (type F) et 52,5 cm (type G) ; poids non chargé : 4,38 kg (F) et 5,05 kg (G) ; cadence de tir : 900 coups par minute (F) et 600 coups par minute (G) ; capacité du chargeur : 10 et 20 coups.
La crosse est soit en bois (type G), soit en matériau de synthèse (E).
Wikimedia Commons.
Mitrailleuse allemandeMitrailleuse allemande Maschinengewehr 42-MG 42 de calibre 7,92 ; chargement par bandes de 50 à 250 cartouches ; cadence de tir : 1 200 coups par minute ; portée : 1 kilomètre ; poids utilie : 11,5 kilogrammes.
Wikipedia Commons.
Planeur avec mitrailleuse intégréePlaneur DFS 230 armé d'une mitrailleuse MG 15 que les parachutistes décrochent de son montant pour l'utiliser comme mitrailleuse servie à terre ; calibre : 7,9 mm ; cadence de tir : 1 000 coups par minute ; alimentation : magasin à double tambour.
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Lance-flammesLe lance-flammes standard de la Wehrmacht est équipé d'un réservoir d'huile de sept litres ; la flamme a une portée de 30 mètres. Il est utilisé pour brûler les corps ou des bâtiments après d'intenses bombardements. Il a également été exporté ou transféré aux organismes civils tels que la police et les services d'incendie.
Wikimedia Commons.
Artillerie (1)Mortier Leichter Granatwerfer 36 (L;gr.w.36) ; poids : 14 kg ; calibre : 50 mm ; cadence : de 15 à 20 coups par minute ; portée : de 50 à 520 mètres ; munition : 0,9 kg.
Wikimedia Commons.
Artillerie (2)Canon anti-aérien allemand Flak 38, version allégée du Flak 20 de 38 mm modifié à l'intention des troupes de montagne. Monté sur un trépied de montagne, il ne pèse que 276 kg tout en conservant les performances du Flak 38. Utilisé en tir direct au sol, ses effets sont redoutables.
Des témoignages et des historiens signalent l'arrivée d'un canon anti-aérien de 20 mm le 24 juillet au Vercors.
Collection ASPHM (Association de Sauvegarde du Patrimoine Historique Militaire) - Eric Kauffmann, droits réservés.
Carabine allemandeCarabine Mauser K 98 K ; mode de tir manuel par culasse mobile ; calibre : 7,92 mm ; chargeur de 5 cartouches ; portée pratique : 400 mètres ; cadence de tir : 15 coups par minute.
Wikipedia Commons.
Pistolet allemandPistolet P 38 de calibre 9 mm ; poids chargé : 0,879 kg ; chargeur de 8 coups.
Wikimedia Commons
Grenade à manche allemandeGrenade à manche (Stielhandgranate), fréquemment utilisée. Son manche permet un lancer supérieur aux autres grenades conventionnelles de types "ananas". Elle est munie d'un manche en bois au bout duquel est fixée une charge explosive. Elle fut également appelée "grenade presse-purée" en raison de sa ressemblance avec l'ustensile de cuisine.
Placé dans le manche, son mécanisme de mise à feu se fait en tirant sur une cordelette qui faisait place à un bouton qu'il fallait presser. Un embout situé à l'extrémité du manche permet d'éviter que la cordelette ne se prenne dans les branches et ne déclenche accidentellement la charge explosive.
Les armes de la Résistance, Jean Huon, éditions Crépin-Leblond - tous droits réservés.