Analyse média

Les mentions portées sur la carte permettent d'avoir une vision générale du dispositif de la Résistance après la mobilisation du maquis, décrétée le 9 juin 1944. Elle montre notamment l'emplacement des différents PC.

Contexte historique

Depuis l’installation du premier camp (le C1) à Ambel, les Comités de combat puis l’Organisation Vercors ont suivi le déploiement des camps tant aux plans quantitatif (nombre de camps, effectifs maximum par camp) que qualitatif (encadrement, armement, soutien logistique, règlements, discipline, instruction militaire, etc.). L'implantation des camps sur le terrain fluctue en réaction aux circonstances locales (incursions de l’ennemi par exemple).

La mobilisation, décrétée le 9 juin par Descour (Bayard), chef d’état-major de la Région R1, a pour effet immédiat d’accroître les effectifs, passant de 330 à 400 hommes à environ 3 500-4 000 hommes, le commandement militaire et civil décide de regrouper les unités en formations militaires traditionnelles pour faciliter la transmission des ordres et donner une âme et un drapeau à chaque nouvelle formation (maintenir l’esprit de corps).

Déployé sur le massif, ce dispositif est pertinent si on se réfère à l’esprit, sinon à la lettre du Projet Montagnards de Dalloz et à son complément, le plan militaire du projet élaboré par Le Ray (Rouvier).

 

Pour en savoir plus :

 Le Projet Montagnards (G. Giraud)

Les événements après le 9 juin 1944 (G. Giraud)

 

Visualiser le dispositif général du maquis du Vercors début juin 1944 en 3 D

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