Paul Cavenago
Légende :
Portrait du capitaine Paul Cavenago, adjoint au chef départemental des CFL des Alpes-Maritimes
Genre : Image
Type : Portrait
Source : © Collection Arnaud Vaillant Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : Août-septembre 1944
Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Alpes-Maritimes - Nice
Analyse média
Sur ce portrait, le capitaine Paul Cavenago arbore le brassard tricolore à croix de Lorraine distribué à tous les hommes de ses groupes.
Fabrice Bourrée
Contexte historique
Né le 15 décembre 1888 à Nice, Paul Cavenago y exerce la profession de sculpteur – ébéniste d’art (il est diplômé d’art de l’Académie Albertina de Turin).
Tireur-mitrailleur durant la Première Guerre mondiale, il est blessé le 14 septembre 1916 à Rancourt (Somme) après avoir pris le commandement de la pièce dont le chef venait d’être mis hors de combat. En 1917, il est envoyé combattre dans le Sud-Tunisien. Cavenago est libéré des obligations militaires en octobre 1935.
En février 1941, il organise des petits groupes de résistants dans le secteur nord de Nice (Saint-Berthélémy, Saint-Sylvestre, Saint-Pancrace, Saint-Antoine…) et en prend le commandement. Les activités de ses groupes s’orientent essentiellement vers le sabotage ferroviaire et routier. En mai 1943, les groupes Nord intègrent les Corps-francs de la Libération (CFL). Paul Cavenago est alors nommé chef des groupes CFL des quartiers nord de Nice.
Le 6 mars 1944, il est arrêté par la Gestapo à Nice puis relâché en mai 1944. Il reprend alors son poste de commandement et est nommé adjoint au chef départemental des CFL avec le grade de capitaine (grade entériné par le commandant Sapin, commandant les FFI des Alpes-Maritimes le 16 août 1944). Cavenago participe avec ses hommes aux combats de la libération de Nice les 28 et 29 août 1944. Il est alors commandant du secteur du passage à niveau de Saint-Barthélémy. Réussissant à s’emparer de deux mitrailleuses allemandes, il les installe au passage à niveau et empêche ainsi toute incursion allemande dans la zone et envoi de renforts vers le centre-ville.
En septembre 1944, il est nommé chef du 2e bureau de l’état-major FFI. Il commande également les équipes chargées d’opérer les arrestations demandées par la commission de renseignement et d’enquête. Engagé volontaire pour 6 mois le 10 octobre 1944 à la Première armée sud-alpine, comme capitaine, il y prend également le commandement du 2e Bureau.
Décorations : Croix de guerre 1914-1918, croix de guerre 1939-1945, médaille coloniale, médaille interalliée, croix du combattant, médaille des blessés, Nichan Iftikhar (Tunisie). 16 P 113 245
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense, 16 P 113 245