Contexte historique

En décembre 1943, au cours d'une rencontre fortuite et sans y avoir pensé au préalable, quelques amis décident de créer un groupe de résistance organisé. Ils préparent un campement et le 22 février 1944, le groupe s'installe dans les bois de Longchamp. Les 14 membres de la formation ont organisé leurs activités en constituant trois sections : sabotage, police du maquis et corps-franc. 

Le 3 mars 1944 a lieu le premier sabotage d'une ligne téléphonique allemande entre Gray et Auxonne. 
La police du maquis a, quant à elle, maîtrisé une cinquantaine de traîtres et d'Allemands. Elle a notamment capturé le chef de la Gestapo en Haute-Saône. 
Le manque de moyens de locomotion a invité le groupe à prendre une voiture aux Allemands. Ce fut une 15 CV traction avant de la Gestapo. Après enquête, les Allemands ont retrouvé la trâce du véhicule. Les maquisards leur adressèrent donc un courrier pour leur intimer l'ordre d'abandonner les recherches. Pour donner un nom à leur unité, ils choisirent de prendre les lettres du véhicules, DU, et 3 pour 3e Bureau, d'où l'appellation de BDU3.
Le 18 août, le campement est déménagé vers la forêt de Broye-les-Pesmes. Sur le chemin, un altercation a lieu avec les Allemands. Les maquisards déplorent un tué. 
Au milieu du mois d'août, un groupe de sabotage de Haute-Saône rejoint le corps-franc. 
Le maquis BDU3 prit part aux combats de la Libération notamment à Perrigny (3 et 4 septembre 1944). Entre Pontarlier sur Saône et Port d'Atelier, le groupe a servi d'éclaireur aux chars américains. Le 20 septembre prit fin le rôle du BDU3 avec la prise de Port d'Atelier après un combat de plusieurs heures.