Analyse média

Les bâtiments importants recevaient des enfants des villes fragilisés, notamment par la tuberculose. Le Vercors était alors connu pour son "bon air", ce qui lui valait le surnom de "paradis des enfants".

Contexte historique

Le docteur Albert Féret, éminent pneumologue, prend la direction en 1942 du préventorium d’Autrans dont il en assure l’ouverture. Déjà engagé dans la Résistance locale avec son épouse Georgette, née Atlan, le couple aide une famille juive dont il cache le plus jeune des enfants.

Conjointement avec le docteur Chauve, médecin du village d’Autrans, ils assurent les soins aux maquisards des camps du Vercors, au cours de l’année 1943 jusqu’à l’ouverture de l’hôpital du maquis de Saint-Martin-en-Vercors, début juin 1944. Certains de ces maquisards séjournent dans ce maquis depuis janvier 1943. Ces longs séjours conduisent nécessairement à de « petits bobos » dont le traitement est assuré dans les camps grâce à leur pharmacie de premiers soins. Les deux médecins assurent le renouvellement en médicaments. Le docteur Albert Féret mettra à la disposition de l’hôpital de Saint-Martin-en-Vercors plusieurs de ses infirmières. L'un des fils du couple Féret rejoindra le C3 sous le pseudonyme de Claude.

 

Questions :

Quelles étaient les règles d'hygiène dans les camps ?

Les camps ont-ils connu des épidémies ? Si oui, lesquelles ?

Comment étaient soignés les blessés au combat avant l'ouverture de l'hôpital du maquis ?

 

Pour en savoir plus :

Le service d'hygiène et de santé dans les camps du Vercors (A. Raffin)

Le service d'hygiène et de santé dans les camps du Vercors