Analyse média

On remarquera l'intérêt suscité par cette partie de cartes. À gauche de la photographie, avec sa pipe, Ploc ; deuxième à gauche, debout et portant un béret, Titou ; troisième à gauche, Tatahouine ; devant lui, jouant au cartes, fumant une cigarette et portant une cravate, Charlot, qui pour l'occasion avait renoncé à son traditionnel costume de charpentier. Une partie de cartes que Paul Cézanne aurait peut-être aimé peindre...

Contexte historique

Vivre en groupe dans la clandestinité implique de la part de ces hommes venus d’horizons différents de se soumettre aux nécessités de la vie commune. Chacun se devait de participer activement aux corvées journalières : aide en cuisine, recherche de bois sec pour le feu, corvée d’eau, plusieurs fois par jour, cueillette, l’été, de fruits sauvages pour améliorer l’ordinaire... Les moments de loisir sont dédiés à des parties de cartes comme le montre la photographie, à la lecture, à chacun selon son goût… La participation aux veillées, l’été sous les sapins, l’hiver dans l’espace confiné de l’hébergement toujours surpeuplé, était apprécié de tous.

Questions :

Comment les maquisards étaient-ils occupés l'hiver ?

Avaient-ils des équipements spéciaux pour affronter les rigueurs d'un hiver en moyenne montagne ?

Quel était le rôle des "équipes volantes" ?

Les maquisards avaient-ils des contacts avec le monde extérieur : courrier, TSF, journaux ?

Cette fraternité forgée dans les camps a-t-elle survécu à l'après-guerre ?

 

 

Pour en savoir plus : 

La vie quotidienne des camps du maquis du Vercors (A. Raffin)

Le ravitaillement des camps du maquis du Vercors (A. Raffin)

Mémoire d'un camp du Vercors, le C3 (A. Raffin)