Analyse média

Les hommes prenant la pose, ainsi que le drapeau déployé, ne donnent pas une image de clandestinité, mais d'action au grand jour.
Au centre de la photographie, accroupi, Paul Jacquelin, l'un des responsables (son nom est parfois orthographié "Jacqueline").
On remarquera la présence de deux femmes et d'un tout jeune homme. On distingue à l'intérieur du camion des boules de pain.

[Voir l'album photo lié.]

Contexte historique

Faire vivre clandestinement dans les forêts du Vercors des groupes d’hommes fut un défi permanent que les organisateurs des camps eurent à résoudre. Le ravitaillement était l'un des principaux problèmes à gérer ; c’est avec un certain amateurisme que les premiers subsides purent être versés, puis rapidement furent mis en place des réseaux d’approvisionnement qui s’étendaient sur le Vercors et son pourtour. Ravitailler des réfractaires, qui ne possédaient pas de cartes d’alimentation pour les produits de base, sucre, pain, viande, fromage, ne pouvait se faire sans la complicité des mairies du plateau, des organisations résistantes et l’action des groupes francs.
Narcisse Geyer, Thivollet, chef du secteur sud, mit en place un service de subsistance calqué sur l’organisation de l’armée.
Le secteur nord resta fidèle jusqu’en juin 1944 à un ravitaillement basé sur un réseau local.
Le transport du ravitaillement s’effectuait depuis les vallées par camions civils ou camionnettes empruntés à l’Etat. Avec l’hiver, de nombreuses difficultés apparurent pour le transport du ravitaillement destiné aux camps dispersés dans les forêts enneigées.

 

Questions :

Comment fut mis en place le ravitaillement des camps du Vercors ?

Certains produits étaient-ils difficiles à obtenir ?

Comment l’alimentation en eau était-elle résolue ?

Quel fut le rôle de la population civile dans le ravitaillement des camps ?

 

 Pour en savoir plus :

Le ravitaillement dans les camps du maquis du Vercors (A. Raffin)