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Analyse média

Brassard réglementaire de Londres sur lequel ont été ajoutées les lettres C et L. Nous n'avons pu trouvé la signification de cet ajout.
Ce brassard pourrait provenir du parachutage reçu par son groupe en juillet 1944.

Contexte historique

Né le 22 mars 1923 à La Couronne (Charente), Pierre Pérot est étudiant jusque fin décembre 1943, date à laquelle il est requis dans une usine à Angoulême où il restera jusqu'en juillet 1944.

Début août 1944, il rejoint le Groupe autonome de sabotage. Cette formation regroupe les hommes de Charles Bernard dit "Lévêque". Charles Bernard, officier du Génie, est membre de l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA), du réseau Jade-Amicol et président du Comité de libération de la Charente. Constitué fin juin 1944 dans la forêt d'Horte, le groupe compte alors 70 hommes, recrutés dans la région d'Angoulême. Après un court séjour en forêt d'Horte, ils rejoignent le bois de Piégut tenu par la brigade RAC. Grâce au réseau Buck-Allyre, le maquis reçoit des armes, des explosifs et des appareils radio en juillet 1944. Le Groupe autonome de sabotage effectue des sabotages ferroviaires sur l'axe Paris-Bordeaux, attaque des unités allemandes isolées dans le secteur de La Couronne, Sainte-Catherine, Magnac. Rattaché à l'Armée secrète AS 5 (RAC) à partir du 25 août 1944, le groupe participe, avec le bataillon Dupuis, à toutes les opérations qui aboutiront à la prise d'Angoulême.

Le 1er septembre 1944, un bataillon est formé avec la compagnie de réserve du groupe stationné à Angoulême et avec le groupe Camille (Allyre). Le groupe est rattaché au régiment Bir'Hacheim, du 1er septembre 1944 au 7 octobre 1944. Pierre Pérot intègre le 5e bataillon du régiment Bir’Hacheim. Il participe aux opérations de la Poche de La Rochelle.

Ce bataillon, d'environ 400 hommes, devient bataillon de sécurité du 107e RI en octobre 1944. Pierre Pérot y demeure jusqu’au 16 janvier 1945, date à laquelle il rejoint le 117e RI où il restera jusqu’en mars 1945. Il est ensuite muté au COA 209 à Angoulême puis envoyé au peloton de sous-officiers à Poitiers. Le 1er juillet 1945, il est promu maréchal des logis et admis à l’école militaire de Coëtquidan. Pierre Pérot est démobilisé le 8 octobre 1945 sur demande de sursis pour fin d’études.