Contexte historique

Pour loger les gradés, de nombreux hôtels sont réquisitionnés. Ainsi, l’hôtel des Etrangers, rues des Dames et des Trois-Fuseaux, l’hôtel du Trianon et de la Plage, rue de la Monnaie ou encore l’hôtel du Commerce et le Palace hôtel place de Verdun sont complètement occupés par des officiers allemands. Des maisons particulières comme les remarquables villas des allées du Mail ou encore la « maison du chat », rue des Deux-Moulins sont aussi saisies pour loger de hauts dignitaires allemands. Ailleurs et un peu partout dans la ville, des appartements, de simples chambres sont réquisitionnés pour servir au logement des sous-officiers, des officiers accompagnés de leur chauffeur et plus généralement des membres de l’armée d’occupation. La propriété et demeure du maire Léonce Vieljeux, l’hôtel particulier situé 2 rue de la Monnaie, est lui-même évacué à l’été 1941 pour être mis à disposition des autorités allemandes.