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Analyse média

1. « Ils ne veulent pas de nos regrets,

Ils veulent survivre par notre courage et notre foi »

Ce texte, rédigé par un homme de lettres norvégien, illustre la volonté de l’association des Pionniers « d’aller de l’avant ». Comme un message des morts aux vivants, il suscite, auprès du visiteur, un questionnement lié au sens du sacrifice.

2. Les trois grandes religions monothéistes sont représentées : le croissant (2.a), la croix (2.b) et les tables de la loi (2.c).

3. Le vitrail, discret, situé en hauteur, distribue un faisceau de lumière modeste. Il rappelle, à travers le rouge, le sang et le sacrifice ; le bleu, la paix et la sérénité ; l’or, le soleil, la lumière et l’espérance.     

4. Extrait d’un poème d’Arthur Rimbaud, Le Dormeur du Val. Octobre 1870. La plume du poète évoque puissamment les jeunes combattants tombés dans les vals, les alpages et les forêts du massif, comme en témoignent les nombreuses stèles.  

5. L’emblème du maquis du Vercors

À la fin du mois d’août 1944, le commandement du Vercors décide de créer un insigne distinctif pour les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) issues du maquis. Elève de l’École des Beaux-Arts de Paris avant de rejoindre le Vercors, Norbert Verzotti fut chargé de le concevoir et de le dessiner. Le chamois, animal symbolique des Alpes, avec sa tête fièrement dressée, le corps ramassé sur les pattes entre les branches du V de Vercors et de Victoire, exprime l’attitude du  maquisard. Trois simples traits symbolisent la montagne.

6. Raymond Anne

Cette plaque rappelle le sacrifice de Raymond Anne, résistant de 21 ans, tombé à Vassieux-en-Vercors, inhumé dans le caveau n° 3 du Mont Valérien (Suresnes, Hauts-de-Seine) où il représente l’ensemble des maquisards du Vercors tués. Sa présence dans ce haut lieu de la mémoire nationale qu’est le Mont Valérien, souligne l’universalité du Vercors résistant.

7. La flamme du Souvenir

Au pied de l’ensemble, la flamme du Souvenir est placée au centre d’un hexagone qui représente la France. Elle est entourée de bandes en granit bleu de Norvège et en granit noir du Tarn symbolisant l’habit des déportés. En juillet 1944 ,un hôpital de fortune fut installé sous le porche de la grotte de La Luire. Découverts par les Allemands, les blessés furent fusillés et les infirmières déportées. Le socle a été offert par l’une d’elles, rescapée de Ravensbrück, dont le numéro de déportée figure sur la tranche. Le triangle rouge symbolise les déportés politiques et le « F », la France, pays d’origine.

L’ensemble est représentatif des différentes sensibilités philosophiques et culturelles des résistants, croyants et non croyants.

Contexte historique

 

Pour en savoir plus :

Lieux d'histoire, lieux de mémoire (J-W. Dereymez et G. Giraud)

La nécropole de Vassieux-en-Vercors - projet d'ajout d'une salle du souvenir