Léopold Trinquier

Genre : Image

Source :

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Arles

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Contexte historique

Léopold Émile Trinquier est né le 8 décembre 1887 à Saint-Hilaire-de-Brethmas (Gard). Libéré du service militaire en septembre 1910, il embauche le mois suivant, le 3 octobre 1910, au « chemin de fer ». En 1944, il est conducteur de machine-outil aux Ateliers d’Arles. Il périt avec son épouse « sous les décombres de son habitation » lors du bombardement d’Arles, le 25 juin 1944.  

Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
Il figure sur la plaque commémorative des Ateliers d’Arles (déplacée à la gare d’Arles) sous l’inscription : « victimes de bombardements », avec Jean Rasserie*, Joseph Souveton*, et Marcel Teyssier*.
À Marseille, son nom est gravé sur la colonne octogonale dédiée aux 446 agents SNCF « des 8e arrondissements morts pour la France »**, érigée dans le square de la gare Saint-Charles.

 

* Se référer aux biographies dans le bandeau des médias.


** Ces arrondissements correspondent au découpage territorial et fonctionnel de la SNCF de l'époque.


Auteur : Robert Mencherini

Sources :

Centre d’archives multirégional SNCF de Béziers, dossier de pension ;

Nicolas Koukas, « La Résistance à Arles, 1940-1944 », mémoire de maîtrise, dir. R. Mencherini, Université d’Avignon, 1997 ; 

Marion Jeux (coord.), Résister en pays d’Arles, 1944-2014, 70e anniversaire de la Libération, Arles, Actes Sud/ Association du Musée de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles (CRDA), 2014 ;

Robert Mencherini, Cheminots en Provence. Les années de guerre, 1939-1945, Marseille, éditions du CE Cheminots, 2012 ;

État-civil.

Plaque en hommage aux agents des ateliers PLM et SNCF victimes des deux guerres, Arles