Contexte historique

Né le 23 avril 1904 à Belfort, Georges Deynoux exerce la profession d'instituteur. Il participe à la campagne de 1940 au sein du 260e régiment d'infanterie notamment en Alsace et dans la Somme. En 1942, il rejoint le mouvement Libération-Nord puis prend le commandement du secteur de Corbeil-Etampes au printemps 1943 (d'abord pour Libé-Nord puis au titre des FFI). Il est également adjoint au chef départemental du mouvement Libé-Nord pour la Seine-et-Oise.

Le 21 août 1944, le colonel Rol-Tanguy envoie son chef d'état-major, Roger Cocteau dit "Gallois" en mission afin d'établir la liaison avec le haut-commandement allié. Roger Cocteau établit le contact avec Georges Deynoux ("Commandant Georges") et lui demande de l'aider à passer les lignes allemandes. Le premier essai de franchissement des lignes par Cocteau-Gallois dans le secteur de Neauphle-le-Château s'était soldé par un échec. Grâce à ses différents contacts, Deynoux parvient à conduire Cocteau-Gallois dans les lignes américaines à Pussay. Sa mission remplie, il décide alors de repasser les lignes allemandes dans le sens inverse pour retourner à son poste de combat. 

Le 25 août 1944, il est promu chef de bataillon par le colonel Rol-Tanguy. Après la Libération, il est adjoint au chef d'état-major du département FFI Seine-et-Oise Sud et responsable du 1er Bureau. Fin août 1944, il contracte un engament pour la durée de la guerre et est affecté au 3/24e RI en décembre 1944.

Attestation en faveur de Georges Deynoux