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Léon Zay, Jean, Madeleine et Catherine Zay installés devant la table de la maison d’arrêt de Riom

Légende :

Léon Zay, Jean, Madeleine et Catherine Zay installés devant la table de la cellule de Jean Zay à la maison d'arrêt de Riom. Au verso de la photographie, plan de la cellule et cour privative. [1940-1941].

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Archives nationales, 667AP/141 (photo 934) Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Date document : 1940-1941

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Auvergne) - Puy-de-Dôme - Riom

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Contexte historique

La condamnation prononcée par les juges militaires de Clermont-Ferrand, plus symbolique qu'applicable, se mue en un emprisonnement qui durera 4 ans. A la prison militaire de Clermont-Ferrand, où il reste quatre mois, Jean Zay est voisin de cellule de son ami Pierre Mendès France. Il est transféré au Fort Saint-Nicolas, prison militaire de Marseille, dans une cellule étroite et glacée : placé au secret, sans lit, sans lumière et sans feu, il tombe malade. Le 7 janvier 1941, il est transféré à la Maison d'Arrêt de Riom, où il obtient le statut de prisonnier politique : il peut recevoir la visite de sa famille, et, avec autorisation spéciale, de ses amis, il peut lire des journaux et des livres. Ce régime sera durci à plusieurs reprises, en particulier en septembre 1943, après l'évasion du général de Lattre, puis en avril 1944. Chaque jour, Madeleine et ses filles, le plus souvent accompagnées de Léon Zay, traversent Riom. Un parc est installé pour Hélène, dans la petite cour, sous les deux saules que Jean Zay a plantés. Les visiteurs les plus assidus sont Marcel Abraham, Jacques Kayser, Philippe Serre et Gaston Monnerville. Le détenu fait passer à la Résistance des comptes-rendus du procès de Riom, rédigés d'après les sténographies des interrogatoires.


"Jean Zay, prisonnier politique" sur le site du CRDP d'Orléans.