Résumé historique sur le mouvement Libé-Nord en Indre-et-Loire
Légende :
Résumé historique sur le mouvement Libération-Nord en Indre-et-Loire, non daté, non signé
Genre : Image
Type : Document
Source : © Archives municipales de Tours - fonds Jean Meunier - 5Z36/ 1N1 Droits réservés
Détails techniques :
Document de trois pages (recto-verso et album).
Date document : Sans date
Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre-et-Loire - Tours
Analyse média
Le document retrace l'historique du mouvement Libération-Nord en Indre-et-Loire. Tout a commencé en 1942 lorsque Henri Ribière a approché Jean Meunier pour lui demander de créer le mouvement résistant au niveau départemental, et tandis que ce dernier était déjà membre du réseau CND-Castille. Jean Meunier, secondé par l'instituteur Marcel Nay, s'est alors entouré d'une équipe - notamment issue des rangs des agents de la CND-Castille d'Indre-et-Loire - et des sections Libération-Nord se sont créées notamment à Amboise et La-Chapelle-sur-Loire. Est rappelé le rôle de Paul Chérioux, chargé par le mouvement d'assurer la liaison entre les sections départementales d'Indre-et-Loire, du Cher, du Loiret et du Loir-et-Cher et Paris. Les premiers responsables militaires du mouvement étaient le colonel Marnet et Théophane Venien, qui furent plus tard arrêtés et finalement remplacés par le "commandant Balzac" (Georges Bourgoin) et Mériot.
En septembre 1943, le mouvement Libération-Nord d'Indre-et-Loire est presque entièrement décapité, suite à la trahison d'un agent lors d'un parachutage à Charentilly, qui déboucha sur des arrestations massives par la Gestapo... 83 membres de Libération-Nord furent arrêtés en onze jours... une hécatombe. Il fallut alors reconstituer les sections, réapprovisionner les stocks d'armes, redonner un élan à la lutte clandestine. Une nouvelle organisation militaire fut alors mise en place, et Pinçon fut chargé de contacter puis de rattacher les maquis isolés du département au mouvement.
Paulina Brault