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Analyse média

Dans cet article de presse de 1970, Jean Meunier tente indirectement de répondre à la question de savoir ce qu'on appelle la Résistance, ce en quoi elle consistait, et, enfin, dans quelle mesure elle a contribué à la victoire et à la libération du pays.

Il commence par rappeler l'héroique persévérance des Anglais ainsi que l'ampleur des efforts militaires déployés par les Russes et les Américains, qui ont permis de venir à bout du nazisme.

Il donne ensuite un succinct historique de la Résistance à la fois intérieure et extérieure, avec la mise en place des services de la France libre à Londres et en Outre-Mer, dès 1940.

Il explique qu'à l'époque, en 1970, il n'existe que des récits fragmentaires de la Résistance intérieure, l'action clandestine n'ayant par définition pas laissé beaucoup de traces. Certains films peuvent rendre compte de ce que fut cette action, mais pêchent généralement par la recherche du spectaculaire au détriment de la précision.

Jean Meunier rappelle que la Résistance, que l'on surnomme aussi "l'armée des ombres", est à ses débuts une armée de volontaires, c'est-à-dire, un rassemblement de citoyens qui se sont engagés par conscience individuelle, par devoir moral personnel. Il distingue alors trois phases dans la montée en puissance de la Résistance française : la première, dès 1940, qui alimentait continuellement le service de renseignement de la France libre établi à Londres ; la deuxième phase, avec la mise en place structurée des mouvements, groupes d'actions et maquis de la Résistance ; la troisième phase, enfin, avant et après les débarquements alliés de juin et août 1944, où la Résistance a renseigné l'état-major allié, harcelé l'ennemi jusqu'à son repli.

L'auteur se livre ensuite à un certain nombre de digressions sur les notions de courage, de jeunesse cherchant à se rendre utile, etc.